Tu es parfaite (pour moi)

“La seule présence que je daignerais accepter pourrait éventuellement être la tienne.”

Tu me plais vraiment beaucoup, en fait.

C’est toujours une surprise, pour moi, à quel point ça se passe bien entre nous. Ce n’est pas évident pourtant a priori, tu as tes problèmes et moi une vie bien remplie, on ne se voit pas très souvent. Par moments je me demande si ça va entre nous, parce que ça fait un moment qu’on ne s’est pas parlé et je sais que tu ne vas pas très bien, alors on s’appelle et en fait, tout va bien.

Je ne saurais pas te dire à quel point ça me fait du bien, une relation aussi agréable et tendre et douce, et en même temps intensément bonne avec quelqu’un. Surtout avec une femme. Et quelle femme!

Ton corps me donne envie de le couvrir de baisers, de le lécher et le mordre, de caresser ta peau douce, de masser tes courbes et tes creux jusqu’à ce que tu demandes grâce. Tu es une friandise succulente, un mets tendre et juteux que je peux dévorer des heures sans être rassasiée.

Ton esprit vif et ton immense intelligence émotionnelle font de chaque discussion un moment de partage intense, joyeux et bienveillant. C’est particulièrement impressionnant quand je sais que tu vas mal, que tu souffres, que tu déprimes et que tu ne peux plus rien faire, mais qu’on se parle comme d’habitude et qu’on se fait du bien sans cesse. J’ai l’impression que jamais tu n’as eu un mot déplacé envers moi en ces 7 mois. Je ne comprends même pas comment c’est possible.

Tu te connais tellement bien. Et je n’ai pas eu à expliquer grand chose pour que tu sembles me connaître tout autant. J’ai aimé que tu m’accueilles dans ta vie sans te poser trop de questions. J’ai eu le sentiment de trouver ma place au milieu de ton mariage, et même dans ton appart où cohabitent pourtant déjà deux humains et deux chats.

Tu es tellement intelligente. C’est ce que je me dis quand on parle ensemble. Tu comprends tout, tu sens tout. Et même si c’est compliqué pour toi, tu as une telle volonté, un tel désir de vivre, de faire ton chemin, de te battre! Je trouve que tu es impressionnante. Tu sais qui tu es et ce que tu veux, et tu as tellement travaillé pour l’obtenir! Nos histoires sont tellement différentes, mais je crois que nos réactions sont pourtant très proches.

Je crois qu’on se comprend, et qu’on partage beaucoup de valeurs très importantes. Je pense que c’est ce qui permet à nos interactions d’être aussi fluides. En fait, je trouve qu’on est vraiment très compatibles, et à chaque fois qu’on se voit ou qu’on se parle je me le redis. Je ne sais pas si tu ressens la même chose de ton côté.
J’ai vraiment le sentiment que tu es parfaite, enfin, pour moi.

Hiérarchie (absence de)

« Son attitude ne la surprenait pas. Au niveau d’intelligence qui était le sien, l’égoïsme, les préjugés, la jalousie, n’existent plus. Et il lui avait donné mille fois la preuve que son amour pour elle n’avait qu’un but : la rendre heureuse, quel que fût le visage qu’elle donnait à son bonheur. »

Barjavel, le grand secret

Avant, j’avais une vision hiérarchique des relations amoureuses. J’avais une relation primaire, mon mariage. J’avais un amant, qui était une relation secondaire pour moi – importante et unique, mais disons que s’il fallait choisir entre les deux, je choisirais ma relation primaire. Mon amant avait lui-même une relation primaire de son côté.

Et puis ma vision hiérarchique a volé en éclats. Ce n’est peut-être pas le mot. Disons qu’elle a commencé à se désagréger. C’était il y a bientôt 2 ans.
Lorsqu’on les a rencontrés, on était tout nouveaux dans le polyamour. On avait notre couple, et eux avaient le leur. Mon époux avait fixé son regard sur elle. J’étais intéressée par lui. Il allait se passer quelque chose, et on ne savait pas encore quoi.

L’amour est arrivé. Deux nouveaux amours. C’est mon époux qui a initié la réflexion. J’étais partie pour les considérer comme secondaires, parce que c’est ce que je connaissais. Il a posé la question. « Et si c’était plus que ça? »
Et si on ne disait pas qu’une relation est primaire, l’autre secondaire? Et si on ne mettait pas des étiquettes sur tout ça, et qu’on faisait plutôt comme on le sent?

Ma foi, pourquoi pas. Mon besoin de sécurité pouvait se satisfaire de la confiance que j’avais en notre couple, après les expériences traversées ensemble. C’était quand même radicalement nouveau. Je n’avais jamais imaginé ça. Ça semblait risqué, j’étais un peu mal à l’aise, mais je ne savais pas très bien pourquoi.

Alors pourquoi pas. Au début, ma nouvelle relation n’avait quand même pas la même valeur que l’ancienne. Et puis petit à petit, au fil des mois, des expériences, il est devenu mon autre partenaire de vie.
Aujourd’hui, je ne saurais pas comparer, soupeser ou trancher entre mes deux compagnons. Je crois que je pourrais vivre avec l’un, ou avec l’autre. Ce qui est sûr, c’est que je veux vivre avec les deux.

C’est cool, de ne pas mettre d’étiquettes. De laisser chaque relation trouver sa place, sa forme propre. Cela demande de la confiance, mais la récompense, c’est d’avoir exactement les relations qu’on veut, plutôt que de rester coincé dans les relations qu’on avait imaginées.

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