Lettre ouverte à un cactus.

L’un est un cactus et l’autre l’a été.

Je sais que tu écris, alors je pensais que je pourrais te toucher un peu plus en écrivant moi aussi.

Parce que je sais que tu n’es pas disponible là maintenant. Parce que je suis impatiente et que je voudrais te voir là maintenant.

Parce que c’était inattendu. Et magique. Et inattendue. Deux fois inattendues, trois fois magiques. Le genre de rencontre grandiose. Simple et évidente. Tout à la fois. De ces rencontres qui pourraient se suffire à elles même si seulement… Si seulement on était dans un film. Parce que dans la réalité, c’est trop intense. Et que je ne veux pas que le film se finisse là. Même si ce serait beau et artistique. J’emmerde les réalisateurs.

Parce que je suis impatiente. Parce que je ressens tout toujours trop. Parce que ça peut faire peur. Parce qu’on nous a appris de mauvaises choses sur l’amour. Parce qu’apprécier quelqu’un devient compliqué quand on a reçu les mauvaises règles du jeu. Qu’on nous a toujours dit qu’on était responsable, de ce que l’on ressentait et de ce que l’autre ressentait. Alors que c’est faux. Parce que personne n’est responsable du bonheur des autres. Parce qu’en fait les choses sont beaucoup plus simple que ça.

S’entourer de gens que l’on apprécie. Rire. Respirer. Enjoy!

Donnes moi ma chance. De te séduire, de te faire rire. De t’apprendre des choses, de revoir le monde en couleur. D’oublier que la vie est violente, dure et nous a foutues par terre. Sans nous en rendre compte finalement, se réparer. Et rire. J’insiste. Se marrer, ne pas se prendre au sérieux.

Merci. Merci de m’avoir rappelé qu’il pouvait exister ce genre de moment. Et, qu’elle que soient les raisons, ça m’a fait du bien.

Et pendant que je m’enfonce chaque jour un peu plus dans l’eau. Que je n’ai plus d’air. Que je n’ai plus de force. Que la vie est juste trop hardcore pour que je puisse ouvrir les yeux, tu m’a tenu la main. Et même si c’était court, ça m’a fait du bien alors : merci.

J’aimerais que tu saches que les choses sont plus simples que tout ce que tu as pu apprendre. Que je ne demande rien, et qu’il n’y a rien à donner pour que je reçoive. Moi aussi, j’ai été un cactus tu sais.

Demain, dans un mois ou dans un an. C’est ok.


Histoires de famille

J’ai commencé à écouter le podcast Passages. C’est un chouette podcast, avec des histoires très émouvantes, banales et puissantes à la fois. Voilà donc Passages dans la page de Ressources : il y rejoint un autre podcast de Louie Media, Emotions, et le complète bien.

L’épisode s’appelle « Râle pas, t’es grande ». C’est l’histoire d’une famille très normale : un papa, une maman, et leurs deux filles qui sont de jeunes adultes. Tous différents, tous aimants ; et une infidélité, celle du père. Je vous l’ai dit, une famille très classique.
Une tromperie, un cataclysme en fait. Des cris, des pleurs, des crises, des gens qui déménagent, qui se disputent, se perdent, se déchirent. La mère sombre dans la dépression et devient maltraitante, le père taisant continue dans son mutisme, les filles voguent entre dépression et culpabilité, et doivent prendre des décisions impossibles, terribles.
En écoutant leur histoire, je me disais qu’on s’en est quand même bien sortis, nous. Mon infidélité, notre divorce, ont peu en commun avec ce qui est décrit dans cet épisode navrant. Peut-être même rien du tout. Pas les mêmes circonstances, ni les mêmes personnes. Pas les mêmes choix, surtout. Il n’y a que l’amour qui revient. L’amour filial, familial, romantique, toutes les nuances d’amour, qui nous relient tous.

Je me dis que chaque famille est en fait très différente. Peut-être que la mienne, les nôtres, sont encore un peu plus différentes que les autres, mais je ne crois même pas. J’imagine que tout le monde doit se dire ça. C’est pour ça aussi que j’ai du mal à comprendre, quand on parle de protéger la « sacro-sainte institution familiale », le schéma patriarcal. La famille standard, je doute qu’elle existe. La famille avec des parents hétéro qui restent ensemble jusqu’à la mort, et des enfants qui s’entendent jusqu’à la mort aussi, peut-être bien qu’elle existe (j’ai quelques pistes), mais je suis certaine en regardant toutes les autres, l’infinie majorité des autres, que ce n’est pas la norme. Qu’il y a tous les types de famille. Et qu’il y a de tout dans les familles.

Parfois, c’est plus ou moins apparent. Avant de divorcer, les parents peuvent cacher leurs mésententes, voire se les cacher à eux-mêmes. Avant d’exploser dans les journaux, les drames chaudronnent pendant des années. Les secrets fleurissent derrière les portes closes des foyers. Les cocons familiaux, je les trouve souvent tissés de milliers de fils cachés, de fils secrets : les secrets des parents, les secrets des grand-parents, oncles et tantes que les parents gardent, les secrets des enfants qu’ils cachent à leurs parents, les secrets que chacun cache à tout le monde, et puis les tabous que tous respectent sans même l’avoir décidé. Est-ce qu’une famille se définit par l’ensemble de ses secrets?

On entre dans une famille un peu comme dans une mafia, quand on est mis au courant des secrets de famille. Mais il y a aussi des secrets qu’on n’apprendra jamais, que les parents emmèneront jusque dans la tombe, et même au-delà s’il le faut. Des secrets qui sont censés mourir avec une génération, pour que la suivante n’ait pas à les porter.
Mais je ne crois pas que ce soit possible, de se débarrasser de secrets comme ça, vous savez. C’est comme une infidélité quand on n’en a pas encore parlé : ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas que ça n’existe pas, que ça ne fait pas de mal, et ce n’est pas parce que tout le monde veut bien faire que c’est ce qui se passe en réalité. Tous ces secrets dont on ne parle pas, nous les enfants, les générations suivantes, on sent leurs contours, et leurs conséquences sur nos parents, nos aïeux. On sent, mais on ne sait pas, on ne comprend pas, on n’a pas les clés. Et pourtant on en aura besoin un jour, pour éclairer notre histoire, pour comprendre d’où on vient, pour savoir où on va, et pour comprendre comment le monde fonctionne. Et comme on n’en a pas parlé, on refera les mêmes erreurs, les mêmes blessures, et les mêmes secrets.
Pour sortir de cette boucle, pour faire disparaître un secret, je ne connais qu’un seul moyen, aussi radical qu’efficace, aussi simple que difficile : il faut en parler. Un secret n’existe plus quand il est connu de tous, il n’a plus de pouvoir. Il n’aura plus de pouvoir sur l’avenir de chacun.

Et puis parfois on se demande bien pourquoi on n’a jamais parlé de certaines choses, qui ne sont pourtant pas secrètes. On ne parle de rien aux enfants, c’est triste. Quand on est enfin adulte, il faut tout revisiter, pour comprendre toute la vérité, tout ce qu’on nous a caché, ou simplement pas communiqué. On se retrouve à apprendre des « secrets de famille », au hasard d’une enquête pour un don d’ovocytes, qui ne sont même pas des secrets. Mais c’est vrai que les causes de décès, les maladies congénitales ou héréditaires ne sont généralement pas le premier sujet qui sort à la table du goûter.

Encore faut-il pouvoir, à l’âge adulte, avoir quelqu’un à qui poser ces questions. Quand les enfants grandissent, les parents ne rajeunissent pas malheureusement. Une de mes amies a perdu son papa récemment… Ça fait toujours un peu réfléchir.
C’est sûr que faire éclore la vérité, tuer un mensonge, décapiter un tabou, aérer les secrets de famille, ça ne se fait pas tout seul. C’est difficile, généralement désagréable, souvent douloureux. Qui voudrait faire ça? Mais on ne le fait pas pour soi, ni pour que ce soit agréable. On le fait quand on peut, parce qu’il le faut. On le fait pour assainir nos relations, pour apprendre à communiquer, pour exprimer nos émotions, pour montrer que c’est possible, de ressentir tout ça, de vivre tout ça. Pour montrer aux enfants ce que c’est que d’être humain. Pour qu’ils comprennent qu’on l’est tous, et surtout leurs parents. Pour qu’ils comprennent le rôle de chacun et leur place dans tout ça. Pour qu’ils puissent prendre leur place, parmi leurs ascendants, leurs descendants, la place qui leur revient, sans partage.

Et vous, vous avez des secrets de famille? Des tabous?

Toute une ménagerie

Si tu meurs, je prendrai peut-être une belette comme animal de compagnie.

J’avais depuis longtemps une ébauche de billet parlant de furrys. J’aime bien ces représentations d’animaux à apparence humaine (ou inversement), en l’occurrence poilues si on parle de furry (est-ce qu’il existe des mots spéciaux pour l’équivalent à plumes ou à écailles?) Si vous ne connaissez pas le concept, on en trouve dans des BD comme Black Sad, De cape et de crocs, des jeux vidéo comme Starfox adventures, Conker’s bad fur day, et dans pas mal d’univers imaginaires. On peut aussi trouver des gens qui incarnent leur « fursona » dans la vraie vie, pendant quelques heures ou quelques jours, comme un jeu de rôle grandeur nature.

Personnellement, quand j’imagine me déguiser en animal, porter des oreilles animales ou quelque chose provenant d’un animal, je vais naturellement vers les poils plutôt que vers les plumes ou les écailles. Les fausses oreilles ou les fausses queues de chat, lapine, renard et loup me vont plutôt bien. J’adore les vêtements en vraie laine, j’ai une peau de mouton comme descente de lit, et je craque pour les peluches poilues toutes douces. Dans le domaine des furry, on peut dire que les créatures à base de poils me touchent plus intimement (particulièrement dans le yiffy. Si vous ne connaissez pas ce mot, je vous laisse chercher #nsfw); les écailles me semblent toujours plus étranges, plus lointaines ; et les plumes, que je trouve très belles, ne semblent pas se rapporter à moi.

Lorsque j’étais jeune adulte, quand on me demandait quel animal est-ce que je serais? Je répondais : une panthère noire… Assez étrangement, je trouvais ça plus classe que de dire ce que j’imaginais vraiment : un cheval. Quand je me visualise incarner un animal, je suis invariablement un cheval. Je marche comme un cheval, je sens le vent dans ma crinière, ma force, mon envie de m’élancer en liberté, mon impatience, piaffante. C’est évident, depuis mon premier guide, le magnifique pégase, le cheval blanc ailé qui me portait dans mon rêve d’enfant, et que je porte à présent sur mon dos, et puis tous ces rêves de chevaux que je n’arrête pas de faire, et qui m’ont remise en selle il y a 10 ans : le cheval est partout dans ma vie.

Mais ce n’est pas le seul animal qui se rapporte à moi, et de loin. Par exemple, quand j’étais petite, mes parents m’avaient surnommée belette, et j’avais rejeté ce surnom pendant un moment, jusqu’à ce que mon ex-époux s’en empare bien plus tard, et me permette de me la réapproprier. Et puis il y a des animaux qui me guident, qui m’aident, à différentes périodes de ma vie.
J’ai commencé à faire la liste, et ils sont nombreux! Cette page m’a bien aidée, et celle-ci est plus fournie ; on trouve plein de choses sur les animaux totems sur internet. En fait j’en trouve chaque année dans l’histoire de ma vie, comme des sortes de signes chinois. Des animaux qui apparaissent au hasard, des signes, pas toujours bien identifiés sur le moment, mais qui rétrospectivement accompagnent de façon assez évidente les événements de ma vie. Que ce soient des animaux rencontrés dans la nature, des rêves marquants que j’ai faits, des animaux que j’ai brodés, dessinés sans savoir pourquoi, ou que j’ai une envie irrésistible de peindre sur la peau des gens, des peluches pour lesquelles je craque, des pots de fleurs, tasses ou autocollants, des fixations…

Voilà la liste à l’heure actuelle – en regardant la signification de chacun de ces animaux totems, guides spirituels, bien sûr ils font beaucoup de sens par rapport à ce que je traversais dans ma vie à ces périodes. Certains animaux n’étaient que de passage, d’autres m’accompagnent toujours, ou se montrent de temps en temps…

  • 2004-2005 : Dragon

Les représentations de dragons, asiatiques ou ailés, ont commencé à fleurir chez moi au début de ma vie adulte ; pour moi le signe le plus marquant a été le dessin que j’ai fait d’un dragon chinois inspiré d’un artwork accompagnant le livret de jeu de Empereur, l’empire du milieu. J’étais très fière de ce dessin, et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi, ni ce qui m’avait pris de le dessiner d’ailleurs.
Force, Puissance, Feu : le dragon est toujours un totem qui m’accompagne, comme le suggère le nom de ma maison actuelle : La maison des dragons.

  • 2006-2007 : Moineau

J’ai fait un rêve où mon ex et moi, on était des oiseaux à tête et taille humaines, des moineaux, et nos (futurs) enfants des oisillons, dans notre nid perché dans un arbre : on dormait paisiblement, les plumes de nos ailes nous abritant, nous protégeant les uns les autres. J’avais dessiné tout ça, c’était une image douce et joyeuse. A cette époque j’ai aussi brodé des moineaux, et passé pas mal de temps dans la maison des oiseaux, qui est associée au moineau pour moi.
Protection, Simplicité, Amitié, Créativité, toutes choses qui m’ont aidée à me construire. D’autres oiseaux sont venus épauler le moineau par la suite.

  • 2008 : Loup

Je retombe sur des textes écrits quand j’étais en CP-CE1, où il était question de loup (et de sorcière) ; et puis les photos et représentations de loups se multiplient autour de moi par le biais des amis, des jeux (Thiercelieux) ou des sorties. Par la suite, le loup restera présent dans ma vie, toujours en gardant une certaine distance. Il arpente les franges de mes mondes, et parfois hurle à la lune. Mais il ne se laisse pas apprivoiser…
Appétit de Liberté et Indépendance, évidemment.

  • 2009 : Ours, Chat, Ecureuil, Cygne

Il y en a beaucoup cette année-là, qui font des passages, des clins d’œil. Je brode un ours pour mon papa, un chat pour un ami, un écureuil pour ma sœur, et les cygnes me font des signes.
Force, Calme, Patience et bon timing, Equilibre, Jeu, Beauté, Culture et Art : chacun a quelque chose à m’apporter, et certains reviendront aussi plus tard parce que ça fait beaucoup d’un coup.

  • 2010 : Gecko

Le Gecko m’est venu comme une lubie, et j’ai essayé de le faire dessiner (sans beaucoup de succès) par tout mon entourage, parce que je voulais le broder (mais au final je ne l’ai pas fait).
Courage et Esprits. En vrai je ne sais pas ce qu’il faisait là cette année-là, ce n’était clairement pas son moment, mais je l’ai gardé dans mon cœur.

  • 2011 : Licorne

Pouvoir, Magie. Quelque chose de spirituel qui confine au divin s’est passé pour moi cette année-là, en plus de beaucoup de choses assez magiques. Une belle licorne en peluche est apparue, en plus de celles qui font partie des personnages de Mon petit poney « l’amitié c’est magique », et il y en aura encore beaucoup d’autres par la suite.
C’est un totem qui ne m’est pas aussi intime que le cheval, mais avec lequel on m’associe souvent.

  • 2012 : Panthère

Persévérance, confiance en soi : ce sont deux de mes forces les plus développées, qui sont remarquées dans le travail comme le privé. Personne ne m’a jamais comparé à une panthère je crois, je ne dois pas avoir les yeux assez verts. Pourtant ça m’est arrivé de me sentir féline, joueuse, prédatrice. Si j’avais des yeux dorés, vous verriez tout de suite la ressemblance.
Cela dit l’énorme peluche de panthère noire qu’on avait adopté cette année-là était peut-être un peu encombrante. On aurait dit une panthère grandeur nature, c’était à s’y méprendre. Un chat, un vrai, ça marche bien aussi finalement.

  • 2013 : Colombe

J’ai rêvé de ces colombes, même si elles n’étaient pas clairement identifiées sur le moment. L’espoir, j’en avais grand besoin alors que mon cœur embarquait sur des montagnes russes vertigineuses. L’apaisement oui, le salut n’étant pas prévu pour tout de suite.

  • 2014 : Corbeau

Je dessine un personnage aux ailes de corbeau, perché sur la Space Needle. Chance ou malchance? Ruse et tromperie, ça c’est certain. Cette année reste pour moi assez noire, même si sur la fin, la rencontre d’un autre Maître Corbac la rend plus positive.
Certains mystères de la vie se sont résolus, pendant que les brumes s’abattent sur d’autres pans de ma vie.

  • 2015 : Flamant rose

L’acquisition d’une tasse à l’anse en forme de cou et de tête de flamant rose, longtemps ma tasse préférée, signe une année de rééquilibrage pour moi, de réorientation de mon énergie. J’abandonne certains rêves, certains projets pour en réaliser d’autres.

  • 2016 : Chouette

Je peins une chouette qui est arrivée jusqu’à moi complètement par hasard, je ne sais même plus comment.
Sagesse et intelligence, c’est ce que je recherche et prône autour de moi. Cette année marque un véritable séisme dans ma vie, et la clairvoyance de la chouette rappelle la vitesse à laquelle tout cela s’est résolu.

  • 2017 : Tortue de mer

Je pensais au crocodile, mais non, c’est évidemment l’année de la tortue de mer. Depuis que j’en ai vu nager voler dans les Caraïbes, c’est un totem que j’ai adopté, un familier.
Stabilité, protection, paix, nature, harmonie… C’est une année très lumineuse, douce et agréable à tout point de vue, dont j’ai bien profité 🙂

  • 2018 : Libellule

Transformation, métamorphose. J’ai cherché quel animal pour cette année-là, et le souvenir des libellules partout le long de la rivière en été m’est venu immédiatement. Une année charnière pour moi, et même plutôt pivot. Comme en tango, après un pas de côté, je suis repartie avec un nouvel élan, une nouvelle énergie, virevoltant comme jamais je ne l’avais fait.
Liberté aérienne, légèreté.

  • 2019 : Hibou, Serpent

Je n’en reviens pas qu’il y ait autant d’oiseaux dans cette liste. Je ne me sens pas particulièrement proche d’eux, pourtant, mais ils viennent beaucoup me visiter, repartant ensuite à tire d’aile. Le hibou restera un peu plus, sous la forme d’un gros pot de fleurs, puis des statuettes que j’ai peintes aussi.
Observation, intuition. Et évidemment, une part d’ombre sur toute la seconde moitié de l’année, qui s’est cristallisée au tournant de l’année suivante. A noter que mon ex conjoint est surnommé « le hibou » par certain.e, en rapport avec la forme de ses sourcils 😀

Quant au serpent, c’est l’étonnant déguisement d’une amie pour Halloween. C’est un animal qui me touche depuis longtemps ; mon prénom commence par un S, j’aime les serpentines, les arabesques. Les ondulations me fascinent. Mais il m’effraie aussi, et je m’en tiens à distance. Bifide rime encore avec perfide dans ma tête. C’est à partir de ce moment que je réhabilite le serpent dans mon panthéon personnel, et je commencerai à m’en rapprocher par la suite, via naga et bijoux interposés.
Le serpent m’annonce un changement à venir, en cela il fait écho au hibou.
Sagesse, sexualité, transformation et réincarnation.

  • 2020 : Oiseau de feu

C’est le retour des lubies. Je rêve de cet oiseau de feu, qui ressemble à la fois à la fleur tropicale, à un colibri doré, et à un phénix, un rêve qui me marque, d’une grande intensité, et dont je ne sais toujours pas quoi faire à l’heure actuelle. Peut-être que mon dragon y pourvoira, après tout son museau ressemble à un bec, et les arabesques de sa crinière ressemblent à des plumes…
Transformation, mort et renaissance… C’est encore une année structurante chez moi, et le phénix y a toute sa place : renaissance d’une relation, mort d’une autre. Avec une restructuration familiale et un parachutage en urgence dans un projet, je démontre à la fois à moi et à tous mes capacités d’adaptation à la maison comme au travail.

  • 2021 : Pieuvre, Hippocampe

Je visite un aquarium avec une amie, et la pieuvre et l’hippocampe me restent en tête. Il faut que je les peigne. Ils sont si beaux. Une autre amie me conseille le film documentaire « My octopus teacher » (La sagesse de la pieuvre) sur Netflix. Quant à l’hippocampe, c’est tout simplement le cheval lié à l’eau…
Sagesse, intelligence, adaptation, force et puissance, survie, il faut bien tout ça. Beaucoup de fatigue émotionnelle pour moi cette année-là. Je rassemble mes forces et je patiente, en attendant des jours plus fastes.

  • 2022 : Papillon, Cerf

Le cerf me hante cette année. D’ailleurs, la fin de l’année approche, et il faudrait que je le peigne. J’ai comme un compte à rebours au-dessus de la tête. Cela dit, le cycle de la vie est bien en cours, avec l’incendie dans mon jardin. Toute cette année, j’ai senti une divinité veiller sur moi, il se pourrait que ce soit Artémis.
Douceur, noblesse, et paix, comme pour le papillon. Transformation : pratiquement toute l’année lui est dédiée, avec la finalisation de mon divorce, la transformation de mes relations amoureuses, mon évolution professionnelle, une expansion amicale. Une année très belle vraiment, fertile, avec beaucoup de légèreté.
A noter que le papillon a un sens très particulier pour moi. Je suis convaincue que quand je vois un papillon, c’est le signe que l’univers approuve un choix que j’ai fait ou que je considère. Voilà.

Et sur la fin d’année, le rouge-gorge semble être très présent. Symbole d’espoir, signe divin… Je pense qu’il annonce de bonnes choses pour 2023. Je vous dirai 🙂

Et vous, si vous étiez un animal, lequel seriez-vous?

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