Tu es parfaite (pour moi)

“La seule présence que je daignerais accepter pourrait éventuellement être la tienne.”

Tu me plais vraiment beaucoup, en fait.

C’est toujours une surprise, pour moi, à quel point ça se passe bien entre nous. Ce n’est pas évident pourtant a priori, tu as tes problèmes et moi une vie bien remplie, on ne se voit pas très souvent. Par moments je me demande si ça va entre nous, parce que ça fait un moment qu’on ne s’est pas parlé et je sais que tu ne vas pas très bien, alors on s’appelle et en fait, tout va bien.

Je ne saurais pas te dire à quel point ça me fait du bien, une relation aussi agréable et tendre et douce, et en même temps intensément bonne avec quelqu’un. Surtout avec une femme. Et quelle femme!

Ton corps me donne envie de le couvrir de baisers, de le lécher et le mordre, de caresser ta peau douce, de masser tes courbes et tes creux jusqu’à ce que tu demandes grâce. Tu es une friandise succulente, un mets tendre et juteux que je peux dévorer des heures sans être rassasiée.

Ton esprit vif et ton immense intelligence émotionnelle font de chaque discussion un moment de partage intense, joyeux et bienveillant. C’est particulièrement impressionnant quand je sais que tu vas mal, que tu souffres, que tu déprimes et que tu ne peux plus rien faire, mais qu’on se parle comme d’habitude et qu’on se fait du bien sans cesse. J’ai l’impression que jamais tu n’as eu un mot déplacé envers moi en ces 7 mois. Je ne comprends même pas comment c’est possible.

Tu te connais tellement bien. Et je n’ai pas eu à expliquer grand chose pour que tu sembles me connaître tout autant. J’ai aimé que tu m’accueilles dans ta vie sans te poser trop de questions. J’ai eu le sentiment de trouver ma place au milieu de ton mariage, et même dans ton appart où cohabitent pourtant déjà deux humains et deux chats.

Tu es tellement intelligente. C’est ce que je me dis quand on parle ensemble. Tu comprends tout, tu sens tout. Et même si c’est compliqué pour toi, tu as une telle volonté, un tel désir de vivre, de faire ton chemin, de te battre! Je trouve que tu es impressionnante. Tu sais qui tu es et ce que tu veux, et tu as tellement travaillé pour l’obtenir! Nos histoires sont tellement différentes, mais je crois que nos réactions sont pourtant très proches.

Je crois qu’on se comprend, et qu’on partage beaucoup de valeurs très importantes. Je pense que c’est ce qui permet à nos interactions d’être aussi fluides. En fait, je trouve qu’on est vraiment très compatibles, et à chaque fois qu’on se voit ou qu’on se parle je me le redis. Je ne sais pas si tu ressens la même chose de ton côté.
J’ai vraiment le sentiment que tu es parfaite, enfin, pour moi.

Mes 10 Astuces Beauté

Et mon cul, c’est du poulet?

Un ami philosophe

C’est le printemps! On se prépare à ressortir nos plus jolies tenues d’été pour montrer son corps de rêve bronzer jardiner et bricoler (tout en bronzant et en mettant son corps de guerrière viking en action!) : c’est donc le moment des petits régimes et des grandes résolutions, pour perdre sa graisse d’hiver et tenter de rentrer à nouveau dans des jupes trop serrées.

Qu’à cela ne tienne! Je vous propose mes 10 petites astuces beauté qui, vous le verrez, brillent autant par leur simplicité que par la flamme flemme qui s’en dégage.

  1. Pour avoir un ventre plat : dormir.
    C’est mon premier conseil et le plus important! Et non, ce n’est pas que la flemme qui m’anime. Je le vérifie à chaque fois que je dors un peu moins ou un peu plus : quand je dors suffisamment plusieurs nuits d’affilée, mon ventre devient de plus en plus plat, et quand je manque de sommeil, en plus d’être fatiguée (ce qui amène tout un tas de conséquences négatives) je me sens plus lourde, et mon ventre est plus ballonné.
    Bon, après, c’est peut-être que moi?
  2. Pour renforcer ses abdos : faire du sexe.
    Comment allier l’utile à l’agréable! Enfin, ça marche bien si vous êtes une femme je pense. Que ce soit avec un ou une partenaire ou seule, vous sentirez vite si vous faites ça bien.
    Pour les hommes je sais pas, vous pouvez faire des abdos je suppose.
  3. Pour affermir les fesses : contracter les muscles des fesses.
    J’ai lu ça quelque part et je n’arrive pas à savoir si ça marche, mais je me berce de l’illusion que c’est le cas. L’idée est donc de contracter les fesses un peu tout le temps dès qu’on y pense, pour entraîner les muscles : quand on est assis dans le bus ou à son bureau, en marchant… Au pire, vous ne risquez rien à le faire, hein, seulement que ça marche. En plus tout le monde a des muscles dans les fesses, alors vraiment, aucune excuse.
  4. Pour avoir de beaux cheveux : les laver régulièrement, et à l’eau.
    C’est le conseil de mon papa. Notez que c’est pas ce que je fais. Je les lave pas assez souvent, et avec du shampoing. Mais en vrai, ça serait plus agréable de les rincer à l’eau beaucoup plus souvent pour nettoyer le cuir chevelu, et sans savon pour ne pas enlever tout ce qui protège les cheveux eux-mêmes.
    Bon, sauf que quand on a les cheveux longs, on n’envisage pas forcément de les laver à l’eau tous les jours ou tous les deux jours, surtout quand on les laisse ensuite sécher à l’air libre. A minima, il faudrait les laver à l’eau après chaque séance de sport, de sexe, de jardinage, de balade dehors au milieu des pollens… pour éviter que ça gratouille.
  5. Pour prendre soin de sa peau, son corps et son environnement : éliminer tout parfum, déodorant, maquillage, fond de teint, vernis à ongles.
    On s’en passe très bien, de fait. Et c’est toujours quelques pas de faits vers l’égalité des genres.
    Et puis on peut aussi remplacer les bouteilles de gel douche en plastique par des pains de savon fabriqués par de petites artisanes en France.
  6. Pour être de bonne humeur et voir la vie en rose : dormir.
    Haha, c’est encore la même astuce beauté que la première. Mais regardez bien, ça parle de bonne humeur et de se sentir bien. Et ça, il se trouve que ça rend belle!
    Comme beaucoup de gens souffrent d’une dépression saisonnière en hiver, si vous avez besoin d’un petit coup de boost pendant les mois sombres pour vous sentir aussi bien que d’habitude (et sans dormir 4h de plus chaque nuit), vous pouvez aussi faire une cure de magnésium vitaminé entre décembre et février.
  7. Pour rayonner : soigner son énergie.
    Un soleil, c’est une boule d’énergie qui éclaire autour d’elle, et consomme une quantité effarante de combustible. Si vous voulez rayonner, il va falloir alimenter votre chambre de combustion, prendre soin de vous, et cultiver autour de vous des relations stimulantes!
  8. Plutôt que de fermer la jupe trop serrée : acheter des fringues à votre taille.
    C’est pas évident de trouver la bonne taille ou la bonne coupe de vêtements, ceux qui nous mettent en valeur et dans lesquels on se sent bien, et belle.
    N’hésitez pas à demander à un ou une amie d’aller faire du shopping ensemble! Un regard extérieur peut beaucoup aider.
    A noter que les fringues les plus chères ne sont pas forcément les mieux coupées (mais souvent ça aide quand même). Personnellement, après beaucoup d’expérimentations parfois désastreuses, je crois que finalement il vaut mieux vous acheter une seule robe qui vous va à ravir que 5 robes moches, voilà.
  9. Pour perdre du poids : manger moins.
    Et pour prendre du poids : manger plus.
    Le secret : adapter vos courses en conséquence!
    Oui je sais c’est quelque peu évident. Bon voilà, après vous vous débrouillez, vous êtes grands hein!
  10. Si vous êtes devenue frileuse pendant l’hiver : c’est peut-être les hormones.
    Pour ma part quand je suis sous pilule, je suis frileuse. J’ai froid tout le temps. Alors que quand j’arrête la pilule (tous les mois pour déclencher les règles artificielles de ma pilule triphasique), mes hormones naturelles qui prennent le relais me donnent des coups de chaud et des coups de froid, selon les moments de la journée. Comme ça je n’ai plus l’impression d’être frileuse, j’ai juste l’impression d’avoir des bouffées de chaleur de ménopausée pendant la moitié de la journée, et de m’emmitoufler dans deux pulls en laine et un plaid l’autre moitié de la journée. En tout cas ça permet de mettre des tenues légères pendant les bouffées de chaleur! Mais il faut garder les pulls à portée de main. A vous de voir ce qui est mieux 😀
    Si vous êtes un homme, vous avez aussi des hormones naturelles qui varient dans la journée, mais il me semble qu’il y a moins de variations quotidiennes que chez les femmes.

Avec tout ça, vous devriez être magnifique cet été 🙂

Attributs phalliques

Le mariage, c’est quand l’homme et la femme décident de ne faire plus qu’un. Les problèmes commencent quand ils décident de choisir lequel.

Le chat

Je dois bien avouer que je ne savais pas trop de quoi parler quand j’ai commencé ce billet, avec ce titre. Je voulais parler de trucs vibrants pelviens, du concept de prendre quelqu’un et d’être pris… J’y reviendrai peut-être un peu plus loin. En fait, ça m’évoque le sujet du féminisme.

J’ai répondu récemment sur facebook à la question « est-ce que vous vous considérez féministe? », et « quelles sont les valeurs féministes qui vous parlent particulièrement? » (respectivement, « oui », et « vous allez voir je vous en parle dans ce billet ») et ça m’a un peu fait réfléchir (tiens, en parlant de répondre à des questions pour en faire ensuite des billets, il faudrait que je refasse un tour sur Quora à l’occase).

Il y a pas mal de valeurs que je considère comme féministes qui me tiennent très à cœur :

  • Le droit de chacune et chacun à avoir la sexualité qu’il ou elle souhaite, qu’elle soit (très) active, inexistante, ou toutes les possibilités possibles du spectre, et sans qu’on lui colle une image dessus pour autant, que ce soit celle de pute, de frigide, de coureur de jupons… Alors oui je pense particulièrement aux femmes, mais les préjugés sur les hommes je les mets dans le même sac. Moi-même j’ai encore parfois du mal à me dissocier de cette image, et quand je suis allée en club libertin, je pensais que la raison pour laquelle mon compagnon était plutôt contre, c’était parce que ça me dévaloriserait à ses yeux, que mon « appétit sexuel » ferait de moi une « traînée » avec laquelle il ne voudrait peut-être plus avoir des projets de vie, ou partager une intimité. C’était pas ça en fait, mais ce qu’on peut dire, c’est que les préjugés ont la vie dure, et qu’ils peuvent revenir pointer le bout de leur nez sans crier gare, même quand on a une pensée plutôt positive sur le sexe.
    Bien sûr, si vous avez une sexualité active, voire plusieurs partenaires, pensez à vous protéger, à en parler à votre médecin, votre gynéco, et prenez soin de vous.
    Et puis tout aussi important, avoir la sexualité qu’on veut en termes de genre qui nous attire (homo, hétéro, bi, etc), de pratiques qui nous plaisent (bdsm ou autres déviances) en restant dans le respect de l’autre. C’est là que je reboucle avec l’idée de prendre et d’être pris. Il y a un aspect évidemment masculin / féminin à cette thématique, et c’est très libérateur je trouve de franchir cette dichotomie, en tant que femme de sauter dans un strap-on et de prendre quelqu’un (moi je pensais pas que ça me plairait, et en fait je trouve que c’est très excitant!), en tant qu’homme d’être pris (et d’en éprouver du plaisir, prostate aidant). Et s’affranchir un peu de son genre, de temps en temps.
  • Toujours dans le domaine de faire ce qu’on veut de son corps, il y a deux autres sujets connexes : porter les fringues qu’on veut, d’abord, et là je dois dire qu’en tant que femme je me sens plutôt avantagée dans ce domaine, vue l’étendue des possibilités : je peux m’habiller très léger en été sans que mon employeur y trouve à redire, mettre des jupes, des pantalons, des chaussures de toute forme, avec ou sans talons, des accessoires, des décolletés… La moitié de ma garde-robe n’est pas tout à fait appropriée pour le travail, mais globalement j’ai un vaste choix. Là ce que j’aimerais, c’est que les hommes aient accès à tout ce choix également, et que les costards-cravates disparaissent de la surface de la terre, c’est tellement triste comme vêtement (et en été, tellement inconfortable).
    Après, on a beau dire que l’habit ne fait pas le moine, on est souvent jugé sur son apparence, j’en suis consciente. Etre sapé comme on l’entend mais de manière appropriée en fonction des circonstances, ça veut dire aussi qu’on peut essayer de s’habiller élégamment pour faire une première impression positive sur un employeur ou un rencard. Mais en tout cas, le minimum est que les interactions restent respectueuses, et le choix de vêtements, de coiffure, de piercings, rien n’excuse le fait d’agresser quelqu’un dans la rue ou ailleurs, que ce soit verbalement, physiquement, sexuellement, et c’est là que les femmes se retrouvent du mauvais côté de la balance, avec toutes les autres personnes victimes de discrimination généralisée (trans, gays, etc…).
  • Et puis que chacun et chacune puisse faire ce qu’il ou elle veut avec ses poils. Avec ses cheveux, sa barbe, ses poils aux jambes, aux aisselles, au pubis… Et que les hommes comme les femmes soient libres de s’épiler, raser, tailler, ou non. Personnellement j’aime trop la sensation de ma peau douce pour ne pas me raser, mais c’est vraiment ça l’idée, que les femmes aient le choix, et à vrai dire, que les hommes aient le choix aussi – il n’y a pas que les cyclistes qui peuvent se raser les jambes, pas que les naturistes qui peuvent se raser les couilles. Les hommes aux cheveux longs sont encore trop discriminés, particulièrement les enfants j’ai l’impression. Il y a de plus en plus de femmes qui montrent leur poil aux jambes, et même si je préfère les miennes glabres, j’admire chacune de ces femmes, je les soutiens inconditionnellement. Je vois des jambes poilues d’hommes à longueur de journée sans y trouver à redire, je les masse et les caresse même avec un certain plaisir, alors est-ce que ça fait la moindre différence quand c’est sur des femmes, au fond?
  • Et puis un vaste sujet qui me tient à cœur aussi, c’est l’indépendance, l’autonomie des femmes. Avoir plus de femmes visibles dans la sphère publique, des femmes dans des positions de pouvoir. L’égalité salariale, mais aussi sur les opportunités de carrière, les congés parentaux. Mon employeur est plutôt actif à ce sujet, mais même ici, on manque de femmes dans le top-management. Je rêve d’une femme président de la République française (et compétente, et qui ne fasse pas trop de conneries! Je sais, c’est beaucoup demander…)
    Et j’ai envie d’utiliser mon propre pouvoir, mes propres ressources, pour sponsoriser l’autonomie d’autres femmes, dans l’esprit de solidarité féminine.
    Il y a pas mal d’initiatives à ce sujet, je pense notamment au test de Bechdel, qui met en évidence la sous-représentation des femmes dans les films (ou dans toute oeuvre de fiction), et particulièrement parmi les protagonistes. C’est tout bête, et tellement parlant. Ça m’a donné envie de vivre des aventures avec des copines. De faire nos propres histoires sans mecs dedans. C’est vrai que je le faisais trop peu.
    Et un jour, quand je serai grande (…), je me lancerai dans la politique! Haha!

Et vous, est-ce que vous vous qualifiez de féministe? Quelles valeurs féministes sont importantes pour vous?

Rêves confinés

“Ce qu’on a rêvé ne peut jamais se perdre, plus jamais être détruit.”

La fin du confinement approche, il est temps que j’écrive ce billet sur mes rêves pendant le confinement, avant qu’il ne soit trop tard 😀

Bon, même si après le 11 mai, je suis pas sûre que ça va vraiment changer grand-chose… Disons que c’est surtout que je vais finir par ne plus me rappeler de ce que je voulais vous raconter!

J’ai entendu dire que depuis le début du confinement, un changement avait été constaté dans la nature des rêves que font les gens. Davantage de cauchemars, d’angoisse sur l’avenir, de peur de la mort. Ce que je peux comprendre. C’est compliqué de savoir ce qui nous attend dans les mois à venir, où on sera dans un an, quel monde sera le nôtre dans les années à venir. Les paris sont ouverts, on parle d’effondrement économique, et tout le monde y va de sa petite opinion, parce qu’il faut bien le dire, beaucoup de gens ont soudain beaucoup de temps et il faut bien en faire quelque chose, de ce temps! Alors on se pose, on réfléchit, on squatte les réseaux sociaux, on grommelle et on s’indigne un peu, comme tout le monde. Y’a sûrement de quoi, au fond, on trouve toujours une raison de râler quand on en cherche.

Râler c’est pas tellement mon genre. Bien sûr que je râle, mais essentiellement quand il n’y a que moi pour le faire, je râle quand on m’a dit qu’on ferait quelque chose qui n’a pas été fait, je râle quand on me casse les oreilles, ou les pieds, et encore, j’essaie d’éviter. Mais pour des trucs pour lesquels je ne peux rien et qui ne me concernent en rien, bah… Enfin pour l’essentiel, ce confinement c’est du pain béni pour moi. J’en ai déjà parlé, inutile que je vous rebatte les oreilles avec tout ça, mais c’est vrai que le confinement est tombé pour moi juste après une période très compliquée, et a été le contexte d’une belle reconstruction amoureuse. Je dirais que j’en ai une vision très positive. Ça me manque de danser, d’aller randonner à pied ou à cheval, de voir les gens que j’aime et avec qui je ne vis pas, de faire des projets de voyage, des virées pour le week-end, mais au quotidien, rien ne me manque vraiment. Je partage de bons moments avec mes proches, même si certains je ne les vois que par écrans interposés. On prend soin de nous, on cuisine de bons petits plats, on profite du soleil, des fleurs, du calme, de ce calme incroyable à l’échelle de la ville, du pays, du monde. Je travaille mieux aussi, je suis moins fatiguée et plus concentrée de manière générale.

Mais c’est vrai que mes rêves ont changé! (Haha, vous avez cru que j’avais oublié le sujet de ce billet, hein! Mais non!) Oh, ils ne traduisent pas vraiment plus d’angoisse, de mal-être. Je suis dans un bon contexte, je le sens, et mes rêves me le disent aussi. Déjà, je me rappelle davantage de mes rêves. C’est assez logique, je me lève plus tard, j’ai plus le temps de faire des rêves et de m’en rappeler. Côté contenu, comme d’habitude, je rêve de mes amis, de ma famille, de photo, d’appartements inconnus, de course poursuites…

Mais par rapport à d’habitude, je rêve beaucoup plus de rencontres, celles que je ne fais pas en restant confinée je suppose. Je rencontre des femmes magnifiques, au hasard dans la rue, nues dans un sauna, elles ont de belles courbes, des lèvres exquises, des tatouages envoûtants. Elles dont douces et avenantes, et elles m’aiment bien. Je sors avec elles, je les masse, je les caresse…

Et puis je rêve de sexe, vous savez, des rêves érotiques comme je n’en fais quasiment jamais. Du sexe de groupe, du sexe oral, des shootings photo ou vidéo porno, des rêves où j’arpente le dernier club libertin à la mode, où je regarde, où je participe… Des rêves qui me font penser au sexe quand je suis réveillée 😀

Bon, c’est pas vraiment les rêves confinés classiques… ou est-ce que ça l’est? Avoir du temps et prendre soin de moi, ça peut effectivement m’amener au sexe ^^ Et puis mes rêves de rencontres, c’est vrai que ça avait commencé un peu avant le confinement, c’est un peu mon truc du moment depuis 6 mois, un an, voire deux ans.

Mes rêves ne sont pas plus bizarres que d’habitude, et plutôt moins effrayants. Ils sont surtout pleins de gens, des gens que je connais ou pas, des gens avec qui j’échange quelque chose de spécial, dans un regard, une caresse, une activité partagée. Toute cette chaleur humaine qui est tenue à distance en ce moment. C’est une part de moi qui ne se laissera pas oublier aussi facilement…

Et vous, ils sont comment, vos rêves confinés?

Rêves érotiques

Les rêves sont un sujet de discussion passionnant. Au-delà des légendes, symboles et interprétations qui y sont associés, ils revêtent un caractère très personnel et intime.

Je suis ce qu’on appelle une « Grande Rêveuse », c’est-à-dire que je me rappelle de mes rêves tous les jours, ou presque, contrairement aux « Petits Rêveurs » qui ne s’en rappellent que quelques fois par mois, ou moins. Je fais également partie des personnes pouvant faire des rêves lucides, c’est-à-dire que je peux avoir conscience de mon rêve au moment où il survient, et que je peux le contrôler. Cela ne m’arrive pas très souvent, mais ce sont des moments forts, qui peuvent donner un vrai sentiment de puissance et de contrôle très satisfaisant. Le revers de la médaille, c’est que je fais aussi un peu de paralysie du sommeil lors d’épisodes assez stressants dans ma vie.

Les rêves occupent donc une place très importante dans ma vie, ils peuvent, pour certains, influencer mon humeur sur la journée qui suit, me réveiller en panique, ou encore me faire jouir. Car oui, je fais beaucoup de rêves érotiques. Enfin, je suppose que c’est beaucoup, car je ne suis pas sûre qu’il y ait des statistiques sur ce sujet-là. Ce n’est pas forcément quelque chose qu’on raconte à la pause café/thé à son travail : « ha tiens, cette nuit j’ai rêvé que je faisais un plan à trois et tu étais dedans » peut au mieux faire rire votre collègue ou votre pote, au pire vous créer des soucis. Mais pour vous donner une idée, sur une période de 4 mois, j’ai recensé (= écrit dans mon carnet à rêves) 72 rêves dont 11 liés au sexe (autant que ceux traitant de la mort, c’est Freud qui serait content). Sur une autre période plus longue, sur 90 rêves recensés, 18 parlent de sexe. Et encore, je ne les note pas tous.

Je ne crois pas être une personne spécialement portée sur le sexe, même si je me suis un peu plus ouverte sur le sujet ces dernières années, et assumé plus clairement mes kinks et ma libido. Pourtant, le sexe et la sexualité existent dans mes rêves depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, c’est-à-dire avant mes 6 ans. A 13 ans, je rêvais de ma première fois alors que j’étais presque inculte sur le sujet. Au lycée, je rêvais de mes premiers orgasmes, qui ne sont arrivés que bien plus tard. Mes rêves ont évolué, et mes rêves érotiques aussi, par extension.

J’ai construit tout un univers dans lequel je vis des situations que j’aimerais tester dans la vraie vie, ou au contraire que je n’oserais pas essayer, même si je très curieuse. Clubs libertins, jeux de rôles, bondage, shibari, fessées, sexe sauvage ou tendre, en couple ou multiples, dans l’intimité ou devant d’autres personnes, sur un matelas ou sous l’eau… Ma vie sexuelle onirique est particulièrement riche. Les rêves érotiques « vanille » sont aussi présents, et souvent réconfortants. J’aime essayer de me rappeler de ces rêves, de les écrire pour les relire plus tard. Parfois je retombe sur des rêves oubliés, et c’est comme si je lisais une nouvelle érotique écrite juste pour moi.

Pendant mes études, j’ai compris que les contractions qui me réveillaient parfois en pleine nuit étaient des orgasmes nocturnes. Il m’a fallu beaucoup de temps et de découvertes de mon corps pour comprendre cela. Au début, j’ai cru que j’avais un problème, que c’était du stress, des crampes. Puis j’ai doucement saisi que ces sensations pouvaient être agréables et non subies si je laissais aller un peu plus les choses. Petit à petit, rêve érotique et rêve lucide se sont mêlés pour créer une combinaison délicieuse où, en phase de semi-éveil, je pouvais mentalement faire perdurer un morceau du rêve pour arriver à l’orgasme. Orgasme très différent de ceux que je peux vivre éveillée. Un orgasme très interne, très profond, et très silencieux.

Il y a des phases où j’ai plus d’orgasmes en dormant qu’en étant éveillée. Cela arrive notamment lors de périodes un peu calmes sexuellement (comme si mon esprit « comblait » un manque ou une frustration) ou encore lorsque je porte ma coupe menstruelle. Mais globalement, les rêves érotiques peuvent être plus fréquents dans certaines périodes de ma vie. Quand c’est le cas, parfois je les utilise comme un tremplin pour écrire des nouvelles, des chansons érotiques, ou découvrir d’autres sources d’inspiration, et parfois je ne fais rien de particulier.

En tout cas, faire des rêves érotiques ne devrait jamais servir d’excuse pour imposer ses envies à d’autres, et cela ne fait pas de vous une mauvaise personne non plus. Votre cerveau fait le ménage la nuit et vous fait parfois des surprises. Je pourrais apprécier mes rêves érotiques à 100%… si seulement j’avais la faculté de me rendormir juste après un orgasme nocturne. On ne peut pas tout avoir !

Aujourd’hui, j’ai intégré ces rêves comme étant une composante de ma vie, importante à mes yeux, mais qui ne doit pas m’empêcher de vivre ma sexualité ou ma vie comme je l’entends (ou de regarder quelqu’un dans les yeux sans rougir quand on a couché avec en rêve la nuit dernière…).

Et vous ? Vous rappelez-vous de vos rêves au matin ? Quelle place occupent les rêves érotiques dans votre vie, votre imaginaire, votre sexualité ?

Pas le premier soir

Vous êtes marié, comme moi ; vous savez que la monstruosité peut prendre des formes très diverses.

Leodagan, Kaamelott

A ne pas faire le premier soir :
– Passer la soirée sur son smartphone à parler à son ex
– Toucher l’autre s’il n’est pas d’accord
– Cannibalisme
– Échanger ses MST
Ah zut, j’ai mélangé avec la liste de trucs à ne jamais faire en rencard, et quelques trucs à ne jamais faire tout court.

C’est quoi, cette question de coucher ou non le premier soir?
Je ne peux pas dire que c’est juste n’importe quoi, ça m’est venu à l’esprit aussi quand j’ai recommencé à sortir avec des gens.
On dirait une question rétrograde, venue d’un autre temps, pourtant, et malgré les apparences, je crois que c’est plutôt une question moderne. Avant internet, les gens ne se rencontraient pas en ligne, ne commençaient pas par papoter sans se voir : ils se rencontraient au bal, au travail, lors de repas, de soirées ou de fêtes, par l’entremise d’amis. Ils commençaient par se voir et se fréquenter en public, en compagnie d’autres personnes. Et au bout d’un moment, s’ils finissaient par convenir d’un rendez-vous pour se voir dans un contexte plus intime, et bien, ils avaient déjà une bonne idée de s’ils se plaisaient, ils s’étaient déjà vus plusieurs fois, ils en savaient déjà beaucoup sur l’autre, sur sa situation sociale et familiale. Les us et coutumes encadraient les premières rencontres, mais pour le premier rendez-vous galant, si le courant passait bien, pas de souci, il pouvait y avoir du sexe, c’était même généralement l’idée expresse.

Bon, cela dit, pourquoi est-ce que cette question me trottait dans la tête? Ce n’est pas que je sois prude, je n’ai pas grande considération pour la chasteté ou la vertu (je ne comprends pas vraiment le concept en fait). Mais c’est vrai que j’ai des rencards plutôt en soirée, vu que je travaille en journée. Donc le premier soir, c’est souvent le premier rencard. En plus j’aime bien rencontrer les gens en personne, plutôt que sur internet, donc au premier rencard, je viens surtout pour papoter, à ce stade je ne connais pas grand-chose sur la personne. Et puis quand je vais en ville, il faut que je sache à l’avance si c’est pour rester dormir en ville, ou si c’est pour rentrer chez moi à la campagne ensuite. Comme au premier rencard, je prévois généralement de rentrer chez moi ensuite, je me mets au parc relais, et je ne peux pas y laisser ma voiture pour la nuit, donc même si je peux avoir envie de rester dormir avec la personne, je rentre chez moi de toute manière. J’aime bien cette sécurité pour le premier rencard. J’aime bien prendre le temps de me redemander si j’en ai toujours envie un peu plus tard, pouvoir prendre du recul, voir si c’est vraiment une bonne idée, me laisser un peu de marge pour me poser et réfléchir à froid. C’est important aussi pour moi de pouvoir en parler à mes autres partenaires, et ce délai facilite la communication.

Au-delà de ma situation personnelle actuelle, ce n’est pas une question bête du tout, je trouve. Elle est liée à des considérations d’image et de réputation qui m’indiffèrent profondément et que je trouve pernicieuses et dommageables dans tous les cas. Mais il y a aussi un aspect pragmatique et bien ancré dans la réalité qui devrait à mon sens plutôt être mis en avant :
– le premier soir, c’est souvent aussi le premier rencard, et quand on ne connait pas très bien la personne en face, à quel point est-ce qu’on peut mettre son corps entre ses mains?
On a besoin de se sentir en sécurité pour se laisser aller à du sexe. Et ce particulièrement quand cette personne est plus forte que nous. Tout ce qui nous fait nous sentir autrement doit être examiné avec la plus grande prudence.
C’est bien si quelques personnes sont au courant de où vous êtes et avec qui aussi.
– que ce soit le premier soir ou un autre, si vous n’aviez pas spécialement prévu de vous retrouver à faire du sexe, vous n’avez peut-être pas pris la peine de vous pomponner, ou de refaire le stock de capotes.
Pour que le sexe soit agréable, c’est quand même mieux de se sentir bien.
– si on dit pas le premier soir, ça veut dire quoi pour les autres soirs?
Que ce soit le premier soir ou un autre soir, c’est pareil. Le sexe, c’est quand on en a envie, vraiment envie, et pour aucune autre raison. Même si on a prévu de dormir chez quelqu’un, même si on a imaginé qu’on allait faire l’amour, le droit au consentement vaut tout le temps. Et le plus important, je crois que c’est de respecter sa propre libido. Pour avoir envie, il faut écouter ses envies.
Tout ce qui nous fait nous sentir autrement doit être examiné avec la plus grande prudence.

Et vous, quand est-ce que vous vous sentez à l’aise pour partager votre intimité?

Exploration

« Je suis né avec le pouvoir, tout comme toi. Mais toi, tu es jeune. Tu te trouves à la frontière du possible, au pays des ombres, au royaume du rêve, et tu entends la voix qui te dit : Viens. Comme moi autrefois. Mais je suis vieux. J’ai fait mes propres choix et j’ai accompli ce que je devais faire. Je me tiens dans la lumière du jour, face à ma propre mort. Je sais qu’il n’est qu’un seul pouvoir qui vaille qu’on le possède. Et c’est le pouvoir non pas de prendre, mais d’accepter. Non pas d’avoir, mais de donner. » (Terremer)

Mon adorable soeurette m’a fait découvrir un podcast : Entre nos lèvres, qui présente des vraies histoires de gens et de leur sexualité, leur construction identitaire et sexuelle, leur rapport au sexe. Ça m’a fait me poser quelques questions.

J’ai découvert la masturbation à 17 ans, en même temps que je découvrais le sexe avec mon chéri de l’époque. Je trouve ça tard, même si tout existe en la matière apparemment. Ma construction sexuelle était inexistante avant ça. Je crois que ça ne m’intéressait simplement pas. J’avais probablement eu droit déjà bien avant à des discours de prévention de mes parents, enfin surtout de ma mère je crois, ça ne m’a pas vraiment marquée.
Mon intérêt pour le sexe s’est éveillé tard, et comme groggy.  Je trouvais la masturbation agréable mais pas révolutionnaire ; pour le sexe avec un partenaire, j’étais mitigée : certaines choses me plaisaient, me plaisent toujours d’ailleurs, mais pas le « coït » en lui-même. Je n’y trouvais pas beaucoup de plaisir. Ce n’est qu’après avoir goûté au sexe avec un autre partenaire que j’ai commencé à trouver un intérêt à la pénétration. Et ce n’était que le début d’un long voyage, qui est toujours en cours.

Au fil du temps et des partenaires différents, j’ai eu l’occasion d’expérimenter plein de choses (et il en reste plein à essayer!) Généralement mes partenaires étaient plus curieux que moi, ils avaient bien sûr plusieurs années d’avance sur moi dans leur construction sexuelle – je crois que rares sont les hommes qui attendent leurs 17 ans pour essayer la masturbation. J’étais le plus souvent réceptive à leurs propositions de nouvelles choses à essayer, massages, jouets sexuels, tenues, jeux de rôles, jeux de soumission/domination, jeux de cordes… Ça m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur moi, sur ce qui me plait ou pas, ce que je supporte ou pas du tout, et d’en parler avec mes partenaires. De voir également ce qui leur plait ou pas, et de constater que c’est différent pour chacun. Que pour chaque pratique, chaque position, chaque accessoire, il y a des gens qui aiment et des gens qui n’aiment pas, des gens qui adorent, des gens qui s’en fichent, et tout ce qui existe de nuances possibles. Il y a aussi des choses qui marchent bien avec l’un, pas du tout avec l’autre. Petit à petit j’ai aussi été à l’initiative de certains jeux, certaines idées de mise en scène, j’ai acheté des tenues, des accessoires.
On s’est aussi essayés aux photos et vidéos, un peu coquines ou carrément osées, comme tout le monde je crois ; et j’ai écrit un certain nombre de nouvelles érotiques. Je crois que les écrits sont très représentatifs de l’évolution de mon rapport avec le sexe, de mes goûts et de mes différentes explorations dans le côté ludique, la sensualité, les jeux de pouvoir… Ce sont des traces manifestes de ma construction sexuelle, des textes où l’imaginaire et les fantasmes ont la part belle, où je mets des mots sur mes envies, des qualificatifs sur ce qui m’excite, où je peux parler de tout ce qui n’est pas possible dans la vraie vie, ou pas vraiment une bonne idée. C’est un moyen de verbaliser tout ça, pour moi, et aussi pour le partager à mes partenaires. Je trouve ça terriblement excitant d’écrire mes fantasmes, et je crois que c’est aussi excitant à lire.

Je me demande d’où viennent mes fantasmes. En découvrant le sexe sur le tard, je suis tombée par hasard sur des fantasmes en moi, comme s’ils avaient toujours été là, mais je ne les explique pas. Globalement tous mes fantasmes tournent autour de jeux de pouvoir et d’un rapport de domination/soumission, éventuellement mélangé à du sexe de groupe. Je ne trouve pas de similitude entre ces dynamiques et quelque chose que j’aurais vécu ; peut-être que c’est enfoui très profondément, peut-être que ça vient de quelque chose d’anodin et de très ancien, de comment on me mettait au lit ou dans mon transat ou que sais-je?
Et pourquoi est-ce que je ne fais pas de rêves coquins? J’ai passé la première moitié de ma vie sans m’intéresser au sexe, et la seconde moitié à m’y intéresser. Je rêve toujours de la maison de mon enfance, d’amis que je n’ai pas vus depuis des années, mais je ne fais toujours aucun rêve coquin plaisant. Est-ce que la plupart de mes rêves trouvent leur origine dans des choses que j’ai vécues pendant mon enfance?

Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas fini d’explorer le sexe, ce voyage en moi-même, ce partage intime. C’est un point d’interrogation que j’ai envie de creuser, et qui se transforme en goûts et en couleurs. Il y a des choses que j’ai essayées il y a quelques années, et des choses que j’ai essayées cette année, que j’adore, et qui font partie de moi à présent. Quels trésors me reste-t-il encore à découvrir?
Et vous, elles ressemblent à quoi, vos explorations?

Voyage au pays des libertins

Je suis polyamoureuse à la base, pas libertine. C’est pas franchement la même chose – je vous renvoie vers ces 2 vidéos si vous voulez une petite piqûre de rappel sur ce qu’est le polyamour, ce qu’est le libertinage, et ce que ça n’est pas.
En gros, je suis polyamoureuse, c’est-à-dire capable d’être amoureuse de plusieurs personnes à la fois, et d’accepter que mes amoureux fassent de même. Dans mon cas, j’entretiens plusieurs relations amoureuses engagées et construites sur la durée, et j’ai toujours un peu de place (dans mon cœur, quand ce n’est pas dans ma vie) pour tomber amoureuse de quelqu’un d’autre. Je ne suis pas vraiment intéressée par du sexe quand je ne suis pas amoureuse. Je trouve ça tellement mieux quand le sexe intervient dans une relation suivie, quand on se connaît bien et qu’on peut s’adapter l’un à l’autre et s’améliorer ensemble… enfin, ça c’est la théorie. Mais en pratique, je n’avais surtout pas trop essayé le sexe sans relation amoureuse. Et pour dire que c’est mieux, ça me semblait quand même important d’au moins essayer.

Je connais un polyamoureux qui était libertin, à la base. Je ne comprenais pas bien l’intérêt du libertinage, si ce n’est que c’était une claire revendication de son droit à faire ce qu’il voulait de son corps, et en cela je le soutenais complètement. J’avais compris que ça pouvait être une sorte de défi, d’arriver à entraîner quelqu’un qu’on ne connaît pas tellement dans du sexe. Ça pouvait être un jeu partagé, une interaction sociale ludique, agréable. Ça pouvait aussi être une des premières étapes pour construire une relation, qui évoluerait éventuellement vers une relation amoureuse : ça l’est d’ailleurs souvent, mais pas forcément la première. Mais après tout, pourquoi commencer par se fréquenter et apprendre à se connaître spirituellement avant de se connaître physiquement, pourquoi ne pas commencer par le physique?
Je crois que la plupart des gens commencent par se parler avant, parce que leur corps est quelque chose d’intime, et qu’ils préfèrent n’y donner accès qu’à des gens qu’ils connaissent, et avec qui ils disposent d’une relation de confiance. C’est plutôt ça que j’avais en tête quand je me suis mise à rencontrer des gens par le biais de sites de rencontres. Au gré des rencontres, ça m’a permis d’expérimenter quelques nouvelles façons de construire des relations. Parfois on se tourne autour pendant des mois, parfois on en vient au sexe au premier second rencard. J’ai commencé à comprendre mieux ce qui me met à l’aise, où sont mes limites. Le sexe sans amour me rebutait quelque peu, je me suis rendu compte que ça pouvait marcher pour moi dans une certaine mesure, quand je suis en confiance, à l’aise avec la personne.

Alors j’ai commencé à envisager sérieusement d’accompagner mon amoureux dans un club libertin. Pour cela il fallait trouver un endroit qui nous plaise à tous les deux, et où on se sente en confiance : un endroit sûr, propre, accueillant et bienveillant. C’était pas forcément gagné d’avance. Les clubs « humides » (avec jacuzzis, hammams, saunas…) demandent beaucoup d’entretien, et se retrouvent régulièrement dégradés avant d’être en réfection. Un club du genre boîte de nuit n’avait pas la faveur de mon compagnon aux oreilles sensibles. De manière générale, les clubs semblaient avoir soit une politique de sélection très stricte (au travers de laquelle nous, couple de jeunes gens qui présentent plutôt bien, n’étions pas assurés de pouvoir passer) soit des problèmes de désordre général – hommes trop nombreux, trop insistants voire carrément irrespectueux, manque de choix voire clients repoussants… Forcément, c’est complètement irréaliste d’imaginer un club ouvert et tolérant où on ne trouverait que des gens attirants et adorables. Pour moi, peu importait au demeurant, je voulais surtout trouver un endroit propre et sûr, et on verrait bien ce qu’on trouverait dedans.

Notre choix s’est porté sur un club situé assez loin de chez nous, qui nous avait été conseillé comme un bon endroit pour des débutants : une grande maison, magnifiquement arborée et aménagée avec piscine, jacuzzi, coins câlins avec profusion de capotes un peu partout, de quoi manger et boire sur place, le tout tenu par les propriétaires de la maison, un couple habitant sur place. Ils y reçoivent leurs amis, beaucoup sont des réguliers et se connaissent bien, ce qui s’est tout de suite senti quand on est arrivés.
Je crois que c’était un bon choix, pour un premier essai. Les lieux étaient aussi propres et accueillants que prévu, les gens étaient sympa, plutôt là pour discuter et échanger les dernières nouvelles que pour se sauter dessus. Il y avait aussi pas mal de nouveaux comme nous, venus en couples le plus souvent. J’ai pris le parti de beaucoup aller à la rencontre d’autres personnes, seules ou en couple, surtout ceux qui restaient au bar sans parler à personne. Pendant la majeure partie de la soirée, on a parlé avec des gens de tous horizons. On a parlé de leurs expériences en club, de leurs vies, de leur situation amoureuse et familiale aussi souvent. Certains avaient des enfants, il y en avait qui étaient fraîchement divorcées, sorties avec une copie qui connaissait le club, d’autres étaient de jeunes couples venus épicer leur samedi soir. Certains avaient déjà été une ou deux fois dans des clubs, ils étaient surtout là pour regarder ; et il y avait de quoi regarder : les tenues des femmes particulièrement n’auraient pas pu être portées dans la rue. D’autres allaient visiter les coins câlins et faire un peu d’exhib / voyeurisme sans vraiment entrer en contact avec le reste du monde. J’ai été surprise de constater pendant la soirée que c’était en fait la majorité du sexe qui se passait ainsi dans le club : les gens venus en couple allaient faire l’amour tranquillement dans un coin, parfois à côté d’étrangers, ou juste derrière la piste de danse, mais sans toucher à qui que ce soit d’autre. Ma foi.

On a également raconté plus d’une fois notre histoire, « Je suis mariée, mais pas à lui » étant une de mes phrases phare. Il a fallu pas mal expliquer, « Mais comment vous faites?« , « Et la jalousie?« , etc etc. Généralement les gens n’en revenaient pas de leurs oreilles. « Naaaaannnnn, j’y crois pas! », « Vous êtes fous! » – j’avoue que ça me fait toujours un peu chaud au cœur, que notre histoire soit aussi incroyable pour certaines personnes, mais en même temps ça m’inquiète toujours un peu…
Le plus étrange a été d’apprendre que les polyamoureux n’étaient pas toujours très bien vus dans le milieu libertin. Oui parce que voyez-vous, si je suis polyamoureuse, ça veut dire que je peux tomber amoureuse, et qu’on peut tomber amoureux de moi : autrement dit, c’est ok de tomber amoureux. Sauf que généralement, dans le libertinage, non, ça ne l’est pas! Evidemment, les polyamoureux font office de moutons noirs parmi les gens qui suffoquent à l’idée que leur partenaire puisse tomber amoureux de quelqu’un d’autre.
Et puis moi j’avais cette image des libertins qui sont très libres de ce qu’ils font de leur corps, mais la réalité des clubs libertins, c’est plutôt des couples qui posent des règles très strictes sur ce que chacun a le droit de faire ou non dans une soirée libertine. Ce qu’on a entendu allait de « on regarde mais on ne fait l’amour que tous les 2 » à « les filles peuvent s’amuser un peu mais les garçons pas touche ». On n’a pas parlé à tout le monde, mais il y avait une sorte de consensus je dirais. Les couples ont tendance à protéger leur couple. Si un homme drague une femme qui est en couple, ou pire va faire du sexe avec elle derrière les buissons à côté de la piscine, son compagnon risque de se sentir délaissé, forcément. Et puis généralement ça ne se fait pas, quoi, c’est tout. A la limite, s’il a vraiment envie que sa femme parte avec un inconnu, éventuellement, elle aura l’autorisation de le faire. Mais pourquoi est-ce qu’il aurait envie de ça, hein, je vous le demande. Ce n’est pas une question de genre, on peut inverser les rôles c’est pareil. Les couples sont là pour faire des choses ensemble, et pour prendre le moins de risques possible.
Et on n’était pas tellement différents, d’ailleurs. Mon amoureux est libertin, une fille lui plaisait, il avait envie d’aller explorer un peu ce terrain ; moi je l’encourageais, mais il n’y avait pas vraiment une personne avec laquelle j’avais envie d’aller explorer de mon côté. Alors j’étais un peu déçue, et mon compagnon était bien embêté à l’idée de me laisser toute seule. Tout cela s’est résolu en gratin dauphinois, au final, mais on n’est pas passés loin de ne pas trouver chaussure à notre pied. Dans une soirée où pour coucher avec quelqu’un, il faut forcément coucher avec son partenaire aussi, où la plupart des gens ne sont là que pour regarder ou être regardés, on touche vite aux limites de ce qu’il est possible de faire VS ce qu’il nous plairait de faire…

De tout ça, je retiens plusieurs choses.

  • Une nuit en club libertin, c’est bien, pouvoir boire autant qu’on veut et dormir sur place c’est mieux
  • Je suis fondamentalement polyamoureuse, et libertine d’opportunité je dirais
  • Les libertins sont des gens comme les autres
  • Le libertinage, c’est pas vraiment clair ce que c’est en fait
  • Le sexe c’est quand même mieux quand on peut recommencer et s’améliorer
  • Les gens (filles comme garçons) peuvent avoir quelques soucis d’excitation quand ils rencontrent de nouvelles personnes, accrus par le stress, la fatigue, l’alcool, la présence d’autres personnes à côté qui regardent…
  • Dans les coins câlins, on peut aussi ne pas vouloir être regardés / touchés par d’autres, auquel cas un petit « on aimerait rester entre nous » passe bien (et normalement les gens demandent avant de toucher)
  • Les tenues qu’on peut mettre en club libertin sont trop cool, mais elles ne tiennent pas bien chaud dehors la nuit
  • Le chlore des jacuzzi ne part complètement qu’avec du savon!
  • Ne pas avoir de règles strictes quand on va en club libertin, la seule règle étant de rester bienveillant et à l’écoute de son partenaire, ça marche bien pour nous, mais pour le moment, on cherche encore d’autres personnes dans ce cas…

Du sang!

Je suis d’humeur un peu barbare. Me demandez pas pourquoi, j’ai tout à coup envie de faire un billet à propos de mes règles, quelle drôle d’idée! Ça tombe bien c’est mon blog, je parle de ce que je veux.

J’ai toujours eu des sentiments mitigés à propos de mes règles. Sans pilule et autres hormones externes, j’ai un cycle très long, 40 jours, probablement lié à mon taux un peu haut de testostérone. En dehors de ça, j’ai des règles assez classiques. Mais ayant pris la pilule pendant toute ma vie d’adulte, mes règles étaient régulées par la pilule, et n’avaient plus rien à avoir avec mon cycle naturel. Etant donné que les règles occasionnent quand même des douleurs importantes, une fatigue importante aussi, je n’ai jamais trop compris l’intérêt de ces règles « artificielles ». Provoquer moi-même ma propre chute hormonale, mon propre syndrome pré-menstruel, mes propres sautes d’humeur, tout ça pour imiter le cycle naturel, hmmm non en fait je m’en passe très bien. Je comprends que ça puisse être utile à d’autres, c’est juste pas pour moi…

Un jour j’ai entendu parler d’athlètes qui prennent leur pilule ou autre contraception hormonale en continu, pour ne pas voir leurs performances diminuer une semaine sur quatre. Il y a aussi les implants hormonaux qui sont apparus, supprimant les règles. Ce n’est pas pour tout le monde non plus, pas toujours bien toléré, on est très inégales vis-à-vis des hormones (et de tout vraiment), mais moi ça me parlait déjà plus. Alors de temps en temps, quand je n’ai pas envie d’avoir mes règles, je prends ma pilule en continu pendant quelques mois. C’est bien utile quand on part faire une semaine de voile, de cheval, ou marcher pendant une semaine sur les chemins de Compostelle, et que mes règles étaient censées tomber juste à ce moment là. Il peut y avoir des « spottings » pendant la prise en continu, de légers saignements éparses et assez imprévisibles, qui ne sont pas des règles. Ça peut être un problème pour les culottes blanches, pour moi ça n’a jamais trop été un souci.

Et puis parfois, j’ai envie d’avoir mes règles, de voir mon corps fonctionner sans apport hormonal externe, de ne plus prendre de cachet du tout. Ça a été le cas, bien sûr, quand on a essayé d’avoir des enfants : l’occasion de découvrir mon infertilité. Ce taux de testostérone un peu haut, c’est aussi ce qui fait que mes follicules ont tendance à ne pas aller au bout de leur développement, et à former des couronnes de kystes bénins autour de mes ovaires au lieu de former un ovocyte. C’est SOPK, le Syndrome d’ovaires poly-kystiques. La testostérone (les filles en ont aussi, hein, beaucoup moins que les garçons mais un peu ; j’en ai juste un chouïa plus que les autres filles) me donne aussi probablement un peu plus de muscles, un peu plus de poils. C’est léger, assez peu visible, et sous pilule, c’est encore moins présent.

Voilà, donc, mes règles, parfois je les ai, parfois pas, et globalement ça me correspond bien. Ce qui est étrange aussi, me concernant, c’est le sujet des protections hygiéniques. On m’a éduquée à me promener avec un paquet de serviettes hygiéniques pendant mes règles, ou des tampons, ou une moon cup, et en fait… j’utilise on va dire quelques serviettes hygiéniques par an (ça se compte sur les doigts d’une main, un paquet me fait plusieurs années) et c’est tout. Si je vais faire une randonnée à la journée pendant le début de mes règles, je mets une protection quand même. Mais sinon, je mets juste des slips foncés. J’ai un boulot où je suis assise toute la journée, et assise, je ne perds pas de sang. Après un long moment assise, quand je me lève, je vais aux toilettes, et je perds tout dans les toilettes. Alors au lieu d’y aller une fois dans la journée (j’ai une grande vessie), je vais faire pipi un peu plus souvent pendant mes règles, et c’est tout. Je ne sais pas à quoi c’est dû, sûrement la manière dont je suis faite, mon bassin, mes muscles, je n’en sais rien [Edit : c’est le périnée qui fait cette magie.  Et je découvre aussi que cette manière de gérer ses règles a un nom : le flux instinctif libre. Si vous voulez essayer, bah, ça marche, hein, voilà.] J’ai une vessie que je peux cadenasser pendant toute une journée, et le sang de mes règles que je retiens naturellement pendant des heures. Peut-être que je ne saigne pas beaucoup aussi, ça je ne sais pas trop, c’est difficile à comparer, mais ça a l’air quand même beaucoup au fond des toilettes – le saviez-vous? le sang est plus lourd que le lait, qui est plus lourd que l’eau, ce qui me fait penser qu’il y a de quoi faire un cocktail marrant! Bref. [Edit : apparemment ça marche peu importe l’abondance des règles.]

Du coup, je participe peu aux discussions qui comparent les tampons aux serviettes aux moon cups et que sais-je d’autre. Je ne sais pas si c’est courant, de ne pas tellement utiliser de protection alors même qu’on a ses règles. [Edit : j’ai découvert que je ne suis pas la seule en tout cas, mais ça doit pas être très répandu, je ne connais personne d’autre qui pratique le flux instinctif libre dans mon entourage proche ou lointain.] Ce sang ne m’a jamais gênée pour le sexe non plus. [Edit : ça gêne certains partenaires par contre, mais pas tous.] Il faut penser à lubrifier quand même car le sang ce n’est pas un super lubrifiant ; on essaie de ne pas tacher les draps, ce qui fait privilégier des surfaces qui se nettoient facilement, faïence, carrelage, bois. Voilà. Les précautions de safe sex habituelles s’appliquent évidemment. [Voire même s’appliquent encore plus, vu qu’on parle quand même de sang hein. Mais au fond ça ne devrait pas changer grand-chose, faut faire attention règles ou pas règles, c’est tout.]

Le sexe n’a jamais été chez moi lié à ma propre fertilité. Naturellement, sous pilule ou non, je n’ovule pas a priori, alors c’est assez logique que je n’ai jamais connu d’envie de sexe particulière au moment où j’étais fertile. Mes envies de sexe sont liées à mes hormones tout de même je pense, plus exactement à leur variation au cours de la journée, en fonction de ce que je mange, du soleil sur ma peau et de tout un tas de choses que j’ignore ; ma libido est également beaucoup stimulée par mon environnement, les gens autour de moi, les sites sur lesquels je vais me délasser les neurones, mon imagination, mon empathie, les histoires que j’écris, celles que je me raconte, mes rêves, mes fantasmes. Mon rapport au sexe s’est développé de manière ludique et décorrélé de toute démarche de procréation. C’est une construction assez étrange, quand on y pense. C’est simplement la mienne.

Du coup, quand j’ai mes règles, je le dis à mes amoureux, ils savent ce que ça veut dire : que je vais être fatiguée, peut-être irritable ou un peu plus acerbe que d’habitude, avoir mal au ventre, être grognon. Ce n’est pas une excuse, j’essaie de ne pas être désagréable avec eux ou de leur demander pardon quand c’est le cas, mais ça permet de comprendre ce qui se passe et pourquoi. Ça permet aussi à ceux que ça rebute de mélanger sexe et menstruations de privilégier d’autres activités temporairement. J’en parle aussi à mes rencards – oui je vais aussi à des rencards quand j’ai mes règles. Si on ne peut pas gérer ça et s’occuper agréablement pendant une soirée sans faire du sexe, ça risque d’être compliqué rapidement.

Voilà, je ne sais pas si ce petit tour de mon hygiène intime vous aura dégoûté, peut-être que ce témoignage sera utile à d’autres. Je sais que je me suis posé beaucoup de questions pendant de nombreuses années autour de mes règles, et des règles en général, pour comprendre mon corps et pourquoi il fonctionne comme il le fait, et ce n’est sûrement pas fini. Alors ça me semble intéressant d’en parler, si ça peut faire gagner un peu de temps ou calmer les angoisses de quelques autres.

J’ai toujours eu du mal à en parler avec mes médecins, gynéco et compagnie. Depuis ma période de vaginisme et ce médecin choisi au hasard parce que proche de chez moi, qui m’avait dit que je prenais la pilule depuis beaucoup trop longtemps, ohlala, il fallait vite que j’arrête! (évidemment, ça n’avait pas aidé pour le vaginisme, bonjour le médecin rétrograde pour lequel je ne suis qu’un utérus sur pattes, s’il savait que je n’ovule pas le pauvre, je n’y suis jamais retournée.) Mais si vous avez des doutes ou des questions, n’hésitez pas à en parler à un médecin de confiance.

Qu’est-ce que Freud en penserait?

« Rien n’arrive qu’on n’a pas déjà rêvé. » 

C. Sandburg

Ah, les rêves coquins… Ce merveilleux défouloir désinhibé mêlant désir, luxure et gratin dauphinois…  Un ami m’a raconté ses rêves coquins où il a le pouvoir d’arrêter le temps à un endroit donné, tout en gardant sa propre mobilité, le temps par exemple de ligoter une jeune femme avant de rétablir le cours du temps lorsqu’elle est complètement entravée et incapable de se défendre. Il y en a qui rêvent de sexe avec des personnes qu’ils trouvent attirantes mais intouchables dans la vraie vie, avec leur famille… Les rêves de sexe sont plutôt mémorables, et c’est souvent une raison de se réveiller avec un grand sourire.

Pas moi. Aussi étonnant malheureux que cela puisse paraître, mes rêves de sexe sont plutôt décevants. Généralement, en rêve, je fais du sexe un peu bof avec des inconnus ou de vagues connaissances. Je ne sais même pas pourquoi, je crois que c’est plus social que sensuel. Ce n’est pas excitant. J’ai les rêves coquins les plus nuls de la terre.
Ah oui, parfois je rêve que je me masturbe aussi. Ça au moins c’est relativement agréable, voire excitant. Par contre, je ne sais pas trop pourquoi ça arrive non plus. Surtout que c’est vraiment en rêve : je me réveille parfaitement immobile, dans une position de dodo.

Je ne sais pas ce que fait mon subconscient, mais je le trouve un peu flemmard, pour le coup. Si Freud se penchait sur mes rêves de sexe, je pense qu’il serait un peu déçu aussi. Bon, après, les fantasmes et les rêveries, c’est autre chose. J’ai pas des univers ultra riches dans mes fantasmes, c’est un peu toujours les mêmes trucs qui reviennent, mais pour avoir écrit quelques nouvelles érotiques à partir de mes fantasmes, y’a quand même de la matière, des décors, du background, des détails dans les vêtements, une chorégraphie précise dans les positions de chacun, un scénario un peu bidon, une ambiance, des dialogues… C’est intéressant à écrire (et de mon expérience, très excitant de transcrire ses fantasmes en mots).

On va dire que ça compense…

Et vous, ils sont comment, vos rêves coquins?

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