Stress et anxiété

« S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème. »

Je suis stressée en ce moment. Il y a des changements un peu lourds que je subis pas mal et qui s’étalent dans le temps, le boulot qui en rajoute une couche par moments, voilà, rien que de très classique somme toute. Une poussée de psoriasis et quelques insomnies plus tard, me voilà en train de me renseigner sur le stress et l’anxiété.

L’anxiété, vous devez en avoir entendu parler je suppose ces dernières années, avec les crises sanitaire, économique, politique : ce contexte dit anxiogène, c’est-à-dire générant de l’anxiété. (Non, c’est pas ta dire)
Mais du coup le stress, l’anxiété, ça ne serait pas un peu la même chose? On s’inquiète, on se prend la tête, on flippe, on stresse, on angoisse, à l’échelle du pays, à l’échelle du monde même. Vous savez c’est quoi la différence entre le stress et l’anxiété, vous?

Bon en fait c’est simple, le stress c’est une réaction de notre organisme à une pression ou contrainte de l’environnement, et l’anxiété c’est une réaction au stress. On est bien avancés avec ça.
En fait c’est un peu comme la différence entre une émotion et un sentiment. Le stress c’est l’émotion de base, je subis une pression et ça me stresse, c’est ponctuel à propos d’un événement. Comme l’émotion, qui est courte dans le temps et disparait ensuite, sans laisser de trace.
Le sentiment c’est aussi quelque chose que je ressens, mais ça se construit dans le temps, et ça reste après. L’anxiété c’est comme ça aussi, de ce que je comprends ce sont en quelque sorte les traces qui restent après le passage du stress. C’est le stress qui s’installe, qui n’est plus en lien du coup avec le facteur de stress d’origine, et qui peut devenir obsédant. Bien sûr tout dépend de l’intensité de cette anxiété.

Il y a des subtilités du coup. Une certaine dose de stress et même d’anxiété sont normales : notre environnement est amené à évoluer et nous avec, on subit donc des pressions, on s’adapte, et on le « sent passer ». Mais trop d’anxiété, ça devient le trouble anxieux, une maladie mentale. Et il peut même y avoir de l’anxiété en l’absence de stress, ce qui n’est pas très bon signe a priori.

Il y a des symptômes connus qui montrent du stress ou de l’anxiété : maux de ventre, fatigue, palpitations… J’ai l’impression que le stress peut aussi nous bloquer le dos, ou provoquer tout un tas de dysfonctionnements annexes.
Un autre élément caractéristique ce sont les attaques de panique, aussi appelées crise d’angoisse. Sensation d’étouffer, panique complète, le cerveau semble disjoncter : c’est bien décrit dans cette page. Les crises d’angoisse dénotent un niveau ponctuellement élevé de stress ou d’anxiété, mais cela peut arriver à tout le monde, elles ne sont pas forcément caractéristiques d’une maladie mentale.
Le trouble anxieux apparaît lorsqu’on ressent une anxiété excessive, qui a un impact négatif important sur notre vie, ou quand on ressent de l’anxiété sans stress, ou en continu. Comme pour toute maladie mentale, il est conseillé de se faire aider par des professionnels, qui peuvent proposer un traitement.

Vous voilà un peu mieux informés sur l’anxiété. Tout ça me fait penser qu’il vaut sûrement mieux limiter autant que possible son impact sur nous. Nous avons besoin d’être informés pour prendre des décisions éclairées, que ce soit au sujet de la vie publique ou privée, ce qui peut être source de stress. Mais nous avons aussi besoin de vivre sereinement le reste du temps. On peut essayer de contrôler les moyens par lesquels l’information nous arrive : regarder les news une fois par semaine, ou juste 10 minutes par jour, seulement écouter la radio dans la voiture, se contenter de ce qui est relayé par nos proches, quitter les réseaux sociaux…
On peut aussi déplorer que les médias et les communications gouvernementales soient aussi anxiogènes. Des messages de guerre, de clivage social… Ces communications délétères pour le tissu social appuient sur nos peurs, et exacerbent encore le contexte et son caractère angoissant. Personnellement je m’en tiens aussi loin que possible…
Globalement on peut faire un certain nombre de choses pour entretenir sa santé mentale : il s’agit principalement d’hygiène de vie, de saines habitudes et de bons réflexes. Vous trouverez dans cette page quelques exemples.

L’isolement de chacun est de plus en plus la norme, avec les confinements et le télétravail obligatoires, la distanciation sociale sous toutes ses formes. Nécessaire ou pas, cet isolement a en tout cas des conséquences évidentes sur les êtres sociaux que nous sommes. Je connais de plus en plus de personnes souffrant d’une maladie mentale diagnostiquée. Les psychologues sont pris d’assaut depuis le début du Covid, et dans certains pays les délais de prise en charge se comptent en mois.
Peut-être que plutôt que se monter les uns contre les autres, on peut s’entraider. On n’est pas forcément tous d’accord, mais on est plus forts ensemble. Et si vous côtoyez des personnes souffrant d’une maladie mentale, dépression, anxiété ou toute autre forme de trouble mental, il y a quelques conseils ici.

Ne nous laissons pas submerger par l’anxiété, elle ne nous apporte rien de bon.
Prenez soin de vous!
Et vous, est-ce que vous vous sentez stressés?

D’amour et d’aventure

 « De nos querelles avec les autres nous faisons de la rhétorique. De nos querelles avec nous mêmes, de la poésie. »

Yeats

Si on devait résumer ma vie en deux mots, je crois que ce serait ceux-là : l’amour, et l’aventure.

C’est peu deux mots, mais quand j’y réfléchis, il y a tout, là. L’amour c’est tellement vaste. C’est mon prisme de décision. C’est tout ce que j’aime faire et tous les gens que j’aime. C’est ce sentiment amoureux, le sentiment d’être là où je veux être quand je suis avec quelqu’un que j’aime. C’est prendre soin de moi aussi. C’est ma valeur principale, ça parle de tout ce qui est important pour moi.

Et l’aventure, c’est ce qui me fait sortir de moi, et de ma zone de confort. C’est sauter dans le vide, faire confiance. C’est la graine de folie, cette étincelle qui donne de l’éclat à tout le reste. C’est le changement, la transformation. C’est aussi essentiel et vital que l’amour.
Je ne me serais pas définie comme particulièrement aventureuse il y a encore quelques années, mais en fait je crois que je l’ai toujours été. Quand je suis partie de chez mes parents avec mon amoureux et toute ma vie à construire sans que ça me pose plus de question que ça, c’était une aventure. Quand on a emménagé dans cette ville où je ne connaissais rien ni personne parce que pourquoi pas, je voyais bien que c’était devenu une habitude de me déplacer toutes les quelques années en me déracinant complètement, et sans y laisser (trop) de plumes. Après j’ai eu des aventures. Je n’ai jamais trop assumé je crois. Cela fait juste quelques années que je cherche ouvertement de nouvelles aventures, et dans mes rêves c’est de plus en plus présent. Quitter mon job pour me lancer dans le tourisme équestre. Oser rêver de tout ce que je veux, en fait.

Pour autant, tout au long de ma vie, j’ai pris des décisions qui allaient soit dans le sens de l’amour, soit de l’aventure – si possible, les deux à la fois. La vie, les voyages : plutôt avec des amoureux, ou des gens que j’aime. Et quand ça peut être aussi une aventure en même temps, c’est encore mieux! C’est précieux, comme quand quelqu’un te prend par la main pour t’emmener dans son univers, pour faire quelque chose ensemble et partager un moment avec toi.
On pourrait analyser ces choix et ces histoires sous d’autres angles, bien sûr. Mais dans ma façon de concevoir ma vie, et de la raconter, c’est assez visible. Quand je me présente, je parle de mon parcours sentimental avant de parler de mon travail. C’est ça qui donne du sens à mes différents déménagements. Et quand on m’interroge sur mes projets, je pense d’abord à des aventures possibles, c’est ça qui me fait rêver. Entrer à cheval dans Petra au grand galop. Partir en vacances avec une nouvelle personne alors qu’on n’a jamais passé plus de quelques heures ensemble. Tenter un voyage en voiture électrique avec une toute petite autonomie.

L’amour et l’aventure, ce sont les ingrédients d’un bon récit : c’est ce que j’ai lu récemment dans la préface d’un recueil de nouvelles de Frank Herbert. Je crois qu’effectivement, c’est un prisme qu’on peut appliquer à beaucoup de choses.
Personnellement je crois que c’est comme ça que je trouve un équilibre. L’amour apporte beaucoup de douceur et de stabilité. Et l’aventure apporte du renouveau, de nouvelles ressources et opportunités.
J’y trouve aussi un équilibre d’un point de vue de l’énergie. L’amour me sert de socle, de base pour partir à l’aventure. Etant polyamoureuse, on pourrait penser que construire et entretenir plusieurs relations amoureuses à la fois me demanderait beaucoup d’énergie, et d’une certaine manière c’est le cas. Mais je crois que ça m’apporte encore plus d’énergie en retour, plus d’abondance. Chacune de mes relations est une source de joie et de pensées positives, et mes partenaires peuvent être des compagnons d’aventure enthousiastes. Je me sens forte et je peux organiser plein de choses quand je suis en confiance dans mes relations. C’est facile, ça se fait presque tout seul. Je ne suis pas sûre si ça tient aux caractères des personnes concernées, au style de relation, ou si c’est simplement ma façon de gérer tout ça. J’essaie de souvent me réactualiser et d’être le plus possible dans le moment présent, je pense que ça m’aide aussi pour me projeter plus facilement.

Bien sûr il y a souvent une phase de construction au début d’une relation amoureuse, où la confiance n’est pas encore installée, où ça peut me demander plus d’énergie que ça ne m’en rapporte. Et il y a aussi sûrement des relations plus faciles, qui me nourrissent davantage et d’autres qui sont plus compliquées et me demandent peut-être plus. Je n’aurais pas tendance à construire plusieurs nouvelles relations en même temps, ce serait trop pour moi, ni à accumuler plusieurs relations compliquées je pense. Entre plusieurs relations qui demandent beaucoup, on pourrait s’épuiser ou se perdre. Il faut avoir en tête ses limites, et garder du temps et de l’énergie pour soi, pour se ressourcer.

Et vous, comment est-ce que vous résumeriez votre vie?

Epicure et Stoïcisme

« Je tchoutchoute donc je suis. C’est la philosophie du tchoutchou. »

Je voulais mettre une statue de philosophe grec, et une citation du même acabit, mais…. Bon, voilà. Je suis partiale.

Entre autres choses que je suis. Ca fait des années que j’essaie de faire la liste, et elle ne sera jamais finie je pense. C’est mieux comme ça, puisqu’on n’a de cesse d’évoluer. Je vais encore faire quelques billets à ce sujet d’ailleurs, parce que j’en découvre tous les jours.
Je suis une femme cisgenre bisexuelle polyamoureuse, ça c’était la partie facile. Je suis une cavalière des grands espaces, une âme libre, une blogueuse, une sorcière, une artiste ou une artisane je suis pas sûre. Je suis demi sexuelle. Et bien il s’avère que je suis aussi épicurienne, et stoïque.

Bon, ça y est, je vous ai perdus. Alors épicurienne, ça on voit un peu ce que ça peut vouloir dire, mais on se trompe souvent. Ce n’est pas juste la recherche du plaisir, ou des plaisirs de tous genres : c’est aussi avoir la pleine conscience de son bonheur, trouver de la joie dans l’auto-suffisance et la tranquillité, éviter souffrance et excès. C’est rechercher des choses agréables, chercher à satisfaire ses désirs simples, physiologiques ou psychologiques, en se gardant des désirs vains et illusoires, comme les rêves de gloire ou de richesse, de pouvoir ou d’immortalité. Les montagnes de fric et la célébrité ne font pas le bonheur, c’est connu et tout le monde vous le dira, et bien c’est un des fondements de la pensée Epicurienne.

Et maintenant, le Stoïcisme. Oui parce que je suis stoïque, ça ne veut pas dire que je suis indifférente et impassible. C’est un peu complexe à expliquer en fait, même si l’image n’est pas complètement fausse. Un des principes du stoïcisme, c’est d’apprendre à gérer ses émotions. Mais pas que. C’est une sorte de petit manuel de philosophie éthique, en fait, le stoïcisme. Je vais vous citer quelques passages de la page wikipédia, je ne saurais le dire mieux :
Selon la pensée stoïcienne, la voie du bonheur pour les êtres humains consiste à accepter le moment tel qu’il se présente, à ne pas se laisser contrôler par le désir du plaisir ni la peur de la douleur, à utiliser son esprit pour comprendre le monde et à faire sa part dans le plan de la nature, à œuvrer avec les autres et à les traiter de manière juste et équitable.
Les stoïciens pensent que la meilleure preuve de la qualité philosophique d’un individu est non pas ce qu’il dit, mais la manière dont il se comporte.
Et dans le stoïcisme, la sagesse c’est la connaissance. Et la philosophie, c’est tendre vers la sagesse. S’ensuit tout un bazar autour des différents moyens d’atteindre cette connaissance, et tout cela revient à peu près à une quête de vérité.
Voilà, c’est ça, le stoïcisme. Vous avez l’impression que vous ne comprenez plus rien à ce que c’est du coup? C’est normal. Ca ressemble un peu à la pensée épicurienne, avec une couche de quête de la vérité par-dessus. Et du coup ça me parle bien tout ça.

Mettre l’éthique au cœur du bonheur, c’est ce que fait le stoïcisme, et ça ne m’aurait pas du tout parlé il y a encore quelques années, mais aujourd’hui je suis absolument en accord avec ça.
Mettre la pleine conscience et l’auto-suffisance au cœur du bonheur, c’est ça aussi être épicurien, et même si ce sont des évidences pour moi depuis longtemps, je crois que je n’avais pas mis de mots aussi précis dessus.

Et vous alors, vous êtes plutôt quoi? Epicuriens? Stoïciens? Qu’est-ce qu’il y a d’autre, euh, Sceptique? Cynique? Platonique? Mythologique? Nihiliste? Unijambiste? On peut être tellement de choses…

Pensées positives

« C’est un tout petit espace en nous, mais dedans nous sommes libres. »

V pour Vendetta

Pour voler, c’est simple, comme nous l’explique Peter Pan : « Il suffit d’avoir des pensées agréables et elles vous propulseront dans le ciel! C’est facile! »

La première fois que j’ai volé, autant que je m’en souvienne, c’était dans un rêve. Pas comme dans un rêve, hein, mais littéralement pendant un rêve, alors que je dormais. J’étais une enfant, aucune idée de quel âge. Je rêvais que je chevauchais un magnifique Pégase, un cheval blanc ailé, musculeux et parfait. Je me rappelle encore de la sensation de ses flancs entre mes cuisses, du mouvement de ses ailes puissantes, de l’air dans mes cheveux et dans ses crins, de ses plumes blanches qui scintillaient au soleil.
C’était une belle matinée lumineuse, le ciel était bleu peuplé de jolis nuages blancs, et nous survolions de haut un paysage bucolique et charmant, vallonné, aux collines revêtues de vert printanier presque fluo. Des montagnes, des rivières, des cascades, des arbres, quelques petites masures disséminées. C’était un paysage d’un autre monde, d’un autre temps. Une image parfaite. Je me rappelle de mon émerveillement devant cette vision : je me penchais pour regarder en bas toute cette nature, je voulais observer les détails. Le vol me semble avoir duré quelques minutes, ou peut-être seulement quelques secondes, et je n’en garde rien d’autre que cette image.
Quelques dizaines d’années après, j’ai gravé ce pégase sur ma peau. C’est ce cheval-là qui orne mon dos dans un immense tatouage. Je crois qu’il est assez fidèle. Je porte donc sur mon dos le pégase qui me portait sur son dos quand j’étais enfant. (Allez comprendre). Il est là pour me rappeler la puissance des rêves. De comment on déploie ses ailes. De ce sentiment d’être une enfant, et libre. (Non en vrai, il est dans mon dos, je ne le vois jamais xD)

Cette chevauchée à dos de Pégase et ce paysage de rêve, c’est en tout cas une des images qui me viennent en premier quand je cherche des pensées positives en moi. Vous savez, pour voler!
J’aime bien ce petit exercice, apprendre à convoquer des images agréables, ça peut être utile en fait. C’est un peu comme un jardin secret, un refuge mental, un endroit qui n’existe que pour soi, et où on peut se réfugier quand ça ne va pas. Je ne sais pas si ça marche pour les crises d’angoisse, je n’en ai jamais fait. (Enfin, peut-être que ça marche du coup.) Des pensées positives, des refuges mentaux, j’en ai quelques-uns comme ça.
Les gens que j’aime. Mes amoureux principalement, mais pas seulement : parfois penser à l’aura d’une personne marche bien aussi, penser à la joie de vivre d’une belle sorcière me donne le sourire, tout comme penser à l’amour qu’on me donne me réchauffe le cœur.
La clairière où on se retrouvait, mon futur ex-époux et moi. On l’avait même dessinée. Cet endroit est encore tangible pour moi, même si on ne s’y croise plus tellement, j’y retourne de temps en temps, voir ce que deviennent les arbres et la statue. Il y a souvent des animaux de la forêt et une odeur de champignons.
Quelques souvenirs, des moments d’éternité. Ce moment où je rentrais du cinéma avec un amoureux, c’était le début de l’été, il faisait doux et humide mais ensoleillé, on sortait du métro, il y avait des coquelicots en fleurs et je me sentais tellement heureuse, sans aucune raison. Cet instant est resté gravé en moi, lié à l’image du Prince de Perse, je ne sais toujours pas pourquoi, mais je peux toujours y revenir pour me sentir apaisée.
Le sourire d’un amoureux, de tellement de bonheur dans ses yeux que je pourrais croquer dedans et sentir le jus couler dans ma gorge, un bonheur qui fond, doux et chaud, et qui me nourrit.
Des idées qui me font sourire, comme quand je pense à l’esprit de cet amoureux cynique et libre qui vit à fond l’absurdité de la vie, et la chance.
Et puis d’autres pensées positives aussi. La simple pensée de quelqu’un qui m’a souri aujourd’hui, et ça m’a fait plaisir. Des projets qui m’enthousiasment, des envies de chevauchée ou de bons petits plats. Une chanson que j’ai retrouvée cette semaine, que mes parents écoutaient quand j’étais enfant et qui parle de neige dans le Sahara. (Oui, ça me suffirait pour m’envoler! Pas vous? Vous pouvez vérifier, elle est sur Spotify).

Ce sont des images très intimes, que je suis incapable de vous décrire comme je les vois, de les peindre même si je le voudrais : ce sont des lieux et des idées qui n’existent que dans ma tête, mais elles sont tellement réelles d’une certaine façon.
On pourrait essayer de les mettre en images, ça ferait de belles images, même si ça ne serait pas tout à fait exact. Je me demande si ce ne sont pas ces images, qu’on trouve dans quantité d’œuvres d’art, de tableaux, mais aussi de poèmes, de romans et de chansons.

Et vous, quelles sont vos pensées positives?

Karma

« Tu n’es pas mort, puisque je vis »

Barjavel

C’est bizarre quand même, cette synchronicité des événements parfois.
Parfois c’est plein de trucs pourris qui arrivent en même temps tout autour de moi à plein de gens (ou plein de merdouilles qui me tombent dessus en l’espace de quelques heures). Parfois c’est plein de belles choses qui arrivent en même temps sans aucun rapport entre elles.

Ce qui me choque le plus, c’est quand un événement très positif pour moi se conjugue à un événement très négatif pour quelqu’un d’autre. L’ascenseur émotionnel un peu, mais ça encore c’est pas grave. C’est surtout une impression beaucoup plus gênante et précise, comme si j’avais pris quelque chose à quelqu’un, comme si le prix à payer pour mon bonheur c’était le malheur d’un autre. C’est bête comme idée, rationnellement ça n’a sûrement rien à voir, mais le sentiment est là.

Comme par exemple quand j’arrive enfin à récupérer ma voiture après pas mal d’aventures chez plusieurs garagistes et des appels dans tous les sens, et qu’au moment où j’annonce que je vais pouvoir la ramener, soulagée parce que quand même j’en ai besoin pour aller bosser, ma mère répond que mon père vient de se faire renverser à vélo par un automobiliste.
Un peu l’impression que le monde est allé chercher du karma où il y en avait pour que je puisse récupérer ma voiture. C’était franchement pas gagné cette histoire. Je n’y croyais qu’à moitié mais je me suis dit, je tente, il le faut!
Bon, et mon père ne s’est pas fait trop de mal non plus, vous en faites pas…

Mais c’est pas la première fois qu’il y a un truc que j’attends vraiment, qui est important, qui m’enlève une grosse épine du pied, ou un truc que j’ai jeté dans les airs pour voir comment ça retomberait même si je sais que c’était un peu une bêtise, et que finalement ça retombe bien, ça se passe bien, je suis soulagée, et j’apprends juste après que quelqu’un a eu un accident, a un ami qui meurt d’un cancer, c’est vraiment perturbant comme enchaînement.

Je suis pas sûre que le karma ça marche comme ça, mais j’ai l’impression que mon karma, il marche comme ça… ^^’

Et vous, il marche comment, votre karma?

Le secret de la jeunesse éternelle

« On parle de l’œuvre d’une vie, mais ces deux mots, œuvre et vie, ne forment qu’une seule et même chose. »

Quand je te regarde, j’ai l’impression que tu as 17 ans. Quand je suis avec toi, j’ai l’impression d’en avoir 18. (Je n’ai que le double, après tout…)
On a la vie devant nous, quoi d’autre, c’est bien normal, on vient de se rencontrer!
J’ai l’impression que tout repart à zéro à chaque fois que je rencontre quelqu’un.

Le fait que tu sois (encore) (de plus en plus) plus jeune que moi joue peut-être, c’est ce que j’ai pensé au début. Mais en réalité je ne crois pas que ce soit une question d’âge, enfin pas seulement. A vrai dire, ça m’arrive aussi avec les gens que je connais déjà depuis longtemps.
C’est cette impression que tout est possible, ouvert, de ne pas avoir de limites à ce qu’on peut imaginer, rêver, et accomplir ensemble.
C’est le terreau fertile des relations les plus belles et les plus douces.
C’est quand il n’y a pas de barrières dans ma tête, que je peux regarder une personne comme si c’était la première fois, comme si je découvrais le monde, dans toute sa beauté, avec toute ma curiosité et mes envies intactes.
Ca me donne l’impression que je peux voler, qu’on peut faire tout ce qu’on veut, peu importe si ce n’est pas tout de suite.
Probablement que c’est aussi quand je n’ai pas trop d’attentes, forcément… Des attentes simples, de respect et d’enthousiasme, de pouvoir se retrouver régulièrement : de se sentir libres quoi, libres de construire et de s’attacher, et de rester libres aussi.

Ca vous fait ça à vous aussi? Quand vous êtes avec une personne que vous aimez, est-ce que vous avez parfois l’impression de revenir ado? (Quand est-ce que je n’ai pas cette impression, en fait?!… Quand je suis déprimée, je suppose)
L’adolescence n’est jamais très loin, c’est vrai… J’ai le sentiment d’être beaucoup plus proche aujourd’hui de la personne que j’étais à 17 ans, que de la personne que j’étais à 24 ou à 30 ans. (Mais en mieux!) C’est bizarre comme ça se construit, la psyché.
Evidemment c’est lié aux changements dans ma vie actuelle, à toutes les pages qui se tournent ces dernières années, sans retour possible, et qui me renvoient loin en arrière, ou me projettent loin de mes bases dans le futur, à voir. J’ai l’impression que je vais peut-être enfin devenir adulte…

Je vais pouvoir bientôt fêter mes 18 ans!
Et comme le dit le Super cactus, je vais me faire un beau cadeau, rien que pour moi : un cadeau en forme de liberté.

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