Immunité

J’ai commencé ce billet en janvier… Il serait temps que je le poste, avant que l’hiver soit fini!
Imaginez qu’on est en janvier, du coup….

C’est dur l’hiver. Le manque de lumière, les journées si courtes, les soirées si froides… Je me sens fatiguée en cette saison, j’ai besoin de me replier chez moi, et de prendre soin de moi. Entre le tunnel de fin d’année, mon anniversaire, les autres anniversaires, et toutes les fêtes où on fait de beaux repas, il y a beaucoup d’évènements qui à la fois font plaisir, et en même temps sont aussi fatigants. Pas simple de trouver un bon équilibre dans tout ça.

En cette saison hivernale, beaucoup de personnes autour de moi enchaînent les grippes, rhinos, gastros et autres pneumopathies et infections urinaires opportunistes. De mon côté, je suis plutôt rarement malade.
Je ne sais pas si ça a toujours été le cas, mais en tout cas ces dernières années, en voyant justement tout les malades autour de moi, je fais particulièrement attention en cette saison à mon sommeil, et à bien prendre mes compléments en magnésium vitaminé, dans l’intention expresse de ne pas tomber malade, même au contact de gens qui se mouchent et qui toussent.

En fait il y a plein de choses qu’on peut faire pour essayer de ne pas tomber malade. Personnellement, je privilégie deux axes :

– Eviter de tomber malade
– Renforcer mon système immunitaire

Eviter de tomber malade, c’est pour ne pas fatiguer mon système immunitaire, justement. Je ne vais pas vous faire toute l’explication de comment fonctionne ledit système immunitaire avec ses anticorps et compagnie, je vous laisse faire vos recherches si besoin. Et donc quand on est malade, notre système immunitaire est en charge de repousser l’infection : tout un tas de cellules sont activées, consomment de l’énergie, d’autres sont produites, pour venir à bout des pathogènes. Toute cette activité a un coût pour l’organisme : lutter contre une infection nous fatigue. C’est probablement pour ça que quand on tombe malade, on a besoin de repos. Parfois on n’arrive plus à faire que ça, d’ailleurs. Et même quand on a vaincu la maladie, que les pathogènes sont repoussés, et bien ça nous a coûté pas mal de cellules immunitaires. On a puisé dans nos ressources, et il va falloir un peu de temps pour reconstituer les réserves, en cellules immunitaires comme en énergie.
Donc en résumé, quand on vient d’être malade, notre système immunitaire est affaibli. Et quand notre système immunitaire est affaibli, on tombe plus facilement malade…
Mieux vaut donc éviter de tomber malade. Ca parait idiot hein, mais je crois qu’il faut avoir conscience de ce cercle vicieux : plus on tombe malade, plus on tombe malade.
Mais ce n’est pas une fatalité, je crois.

On peut en effet renforcer son système immunitaire par de multiples actions. Je ne dis pas que tout est à la portée de tout le monde. Quand vous avez des enfants en bas âge, bien dormir est souvent un luxe. Mais si vous êtes trop souvent malade à votre goût, vous pouvez peut-être essayer une ou deux choses, pour voir si ça aide.

  • Le sommeil est vraiment le top 1 de ce qui influe sur le système immunitaire.
    Bien souvent il suffit qu’on manque de sommeil pendant une ou deux nuits d’affilée pour tomber malade. Chez moi ça va de l’infection urinaire aux aphtes, surtout si je cumule manque de sommeil, sucre, épices et alcool. Est-ce que vous l’avez remarqué aussi de votre côté?
  • Les vaccins.
    En tout cas ceux sur lesquels on a beaucoup de recul, dont on connait à la fois l’utilité et la relative inocuité. Je ne vais pas vous faire un cours sur les vaccins, le fait est que pour éviter certaines maladies, ça marche. Personnellement je fais aussi le vaccin contre la grippe, depuis quelques années, et j’ai beaucoup moins de rhumes et autres crèves hivernales. Coïncidence? Je ne pense pas.
  • Boire beaucoup d’eau.
    Les cellules du système immunitaire, et le corps en général ont besoin de beaucoup d’eau pour fonctionner correctement. Voilà, ça ne coûte pas grand-chose, on a la chance d’avoir de l’eau du robinet buvable en France à peu près partout, alors vous n’avez aucune excuse vraiment. Si vous n’aimez pas le goût de l’eau pure, essayez de trouver quelque chose qui vous convienne, thé ou autre infusion, si possible sans ajout de sucres.
  • Une alimentation variée.
    Comme pour le précédent, pour que notre corps fonctionne bien, il lui faut plein de choses, toutes les vitamines possibles, une multitude de molécules. Si vous mangez tout le temps les mêmes aliments, vous manquez certainement de certaines d’entre elles. Quand je fais mes courses, j’essaie de varier les magasins que je fréquente, pour essayer de nouvelles choses, et j’essaie de suivre mes envies en termes de nourriture. Du coup sur ma liste de courses, on trouve marqué « légumes », « fruits » ou « laitages », par exemple. Cela à la fois pour que je pense à acheter ce qui me manque, mais aussi pour me donner la liberté de choisir sur le moment, selon ce que je trouverai (légumes et fruits de saison) et ce qui me fera envie quand je le verrai.
    C’est une méthode sans garantie aucune (je ne calcule pas mes apports journaliers dans chaque vitamine, je n’ai aucune envie de le faire) mais ça marche bien pour me pousser à varier mon alimentation.
  • Le magnésium vitaminé.
    Pour pallier aux carences du précédent point.
    Le manque de magnésium a de nombreux effets, notamment fatigue, stress et troubles musculaires. J’en prends généralement en hiver, mais je crois que je devrais même étendre à toute l’année. C’est bien sûr pour combattre la fatigue, ennemi n°1 du système immunitaire. Contrairement aux précédents, qui sont soit quasiment gratuits en France (le sommeil, les vaccins, l’eau), ou la nourriture (qu’il faut bien acheter de toute manière, ou produire soi-même), celui-ci a un coût ; mais pour ne pas être fatiguée, je suis franchement prête à le payer.
  • Diminuer le stress.
    Le corps est stressé par tout un tas de choses, le manque de sommeil, d’eau et de nourriture en font partie, mais c’est un domaine bien plus vaste. Plus j’arrive à réduire mon stress, mieux je me sens. Pour mieux dormir, mieux profiter de ma vie, je veille à ce que les moments où je me sens stressée soient le plus rares et courts possibles. En cas de surcharge au boulot, il faut que ça soit temporaire et pas la norme. Si l’actualité est stressante, je limite sa place dans ma vie. Je ne ne vais pas vous faire un cours sur le stress, c’est un sujet assez complexe, mais en tout cas et même si c’est évident, autant le dire : moins on est stressé, meilleure est notre santé.

Au-delà des maladies, je fais aussi attention aux douleurs dans mon corps. J’ai trouvé quelques petits trucs particulièrement efficaces pour moi, pour réduire les douleurs diverses, diminuer le stress, me sentir plus à l’aise dans mon corps, plus détendue, et pour garder un corps actif et en bonne santé. Un corps vivant, quoi.

  • Apprendre à baisser les épaules.
    Ca a révolutionné mon existence. En commençant le Qi Gong il y a deux ans, j’ai découvert que j’avais tout le temps les épaules hautes. Pour un oui ou pour un non, je les montais. Dans certains mouvements, on a tous tendance à monter les épaules, alors que ce n’est ni nécessaire, ni une bonne chose à faire.
    Surtout j’ai réalisé que pendant toute ma vie, depuis le moment où j’ai commencé à avoir des seins, vers 13 ans, jusqu’à ce que je me fasse tatouer le dos en 2020, j’ai porté des soutiens-gorges, avec des bretelles ; bretelles qui appuient et tirent sur mes épaules, et qui me font mal, ou qui tombent de mes épaules, ce qui m’a poussée à tout le temps monter les épaules, pour éviter qu’elles tombent!
    Ce qui fait que pendant toute ma vie, j’ai eu les trapèzes ultra tendus : ces muscles qui vont de la nuque au haut du dos, en passant par les épaules. Toutes les personnes qui me massaient ont pu le remarquer. J’ai eu plein de torticolis, de raideurs, de mal de dos, de nuque. Je pense que je ne mesure pas complètement l’impact qu’a pu avoir sur mon corps, sur ma posture, et sur ma vie, ce ridicule morceau de tissu, ce sous-vêtement que je pensais indissociable et indispensable à l’existence féminine (mais qui en a décidé ainsi, je vous le demande).
    Il faut que je remercie ici les femmes de ma connaissance qui avaient arrêté de porter tout soutien-gorge avant moi. Je m’y suis essayée lors du confinement Covid, parce qu’avec mon nouveau tatouage sur le dos je ne pouvais plus en porter par moments, et puis après, j’ai essayé de ne pas recommencer. J’angoissais, j’imaginais que tout le monde allait le voir, me faire des réflexions, me juger… Il ne s’est rien passé. Je crois que les hommes s’en foutent, en fait. Les soutien-gorges ne font pas partie de leur vie, leurs tétons sont libres : ils ne peuvent peut-être pas comprendre la démarche, mais ils ne peuvent pas me la reprocher. Les femmes qui l’ont peut-être remarqué n’ont en tout cas rien laissé voir ou entendre à ce sujet. Et pour moi, c’est autant de budget à investir dans autre chose.
    Mais surtout, je me sens tellement mieux. J’ai redressé la tête. J’ai découvert que je peux faire bouger mes seins en contractant certains muscles entre le sternum et les pectoraux. Je n’ai plus mal. Plus de raideurs à la nuque. Je me sens libre, puissante, comme un homme. Sensuelle, entière, droite, comme une femme. J’ai l’impression d’avoir retrouvé mon corps tel qu’il aurait toujours dû être. En ce qui me concerne donc, les soutiens-gorges ne servent à rien, sauf à nous faire acheter des trucs super chers. Je comprends qu’on puisse trouver ça joli, mais au final je trouve ça bien plus beau et érotique, une poitrine nue. Et surtout, ça me faisait du mal, sans que je l’aie jamais soupçonné. Posez-vous la question, quoi.
    En un mot comme en mille : nos sous-vêtements ne regardent que nous. Faites comme vous voulez, pas comme vous pensez que ça devrait être. Mon corps, mon choix.
  • Apprendre à respirer.
    En médecine chinoise, un des grands principes, c’est la respiration. On le retrouve dans toutes les pratiques sportives, mais même dans notre vie de tous les jours, apprendre à respirer, ça fait du bien. C’est une méthode de gestion de stress aussi.
    Un des moments où j’ai appris à respirer, c’est quand je me suis fait tatouer le dos. On pense qu’on ne peut respirer que d’une manière, et puis après on se fait tatouer. Pendant que l’aiguille me piquait, j’ai travaillé tous ces petits muscles pour contrôler au plus fin ma respiration : garder mes poumons plutôt vides, plutôt pleins, plutôt moitié remplis, faire de longues inspirations lentes, faire de petites respirations (mais lentes quand même), pour gêner le moins possible ma tatoueuse, et pendant toutes ces heures, tous ces jours passés sur la table de tatouage, je n’avais que ça à faire, respirer. Alors on apprend. Et sans m’en rendre compte, je me suis musclée. Muscler sa respiration, je ne savais pas que c’était possible avant que ça m’arrive.
    Depuis, je suis celle qui a les plus longues expirations dans les groupes. J’ai beaucoup plus de puissance mais aussi de justesse quand je chante. Je peux faire à peu près ce que je veux de ma respiration. J’ai même réalisé que tout cela est lié à un phénomène particulièrement érotique et sexuel pour moi : j’adore l’asphyxie érotique. Je n’ai même pas besoin qu’on m’étrangle. Je retiens ma respiration pendant le sexe, souvent. Je ne saurais pas bien l’expliquer, il y a une sorte de lâcher-prise, mais aussi de concentration, d’intensification des sensations, quand je retiens ma respiration.
    Le travail sur la respiration va un peu de pair avec les épaules basses, parce que pour les baisser, moi, j’expire lentement, longuement. De lonnnnnngues expirations, c’est comme ça que je détends tous les muscles de mon corps. En me couchant, avant de dormir, j’expire plusieurs fois, lentement, en baissant mes épaules, puis en relâchant chacun de mes muscles, les bras, les jambes, la tête. C’est très efficace pour éviter la nuque raide et les tensions dans le corps au réveil.
    C’est aussi en respirant que j’évacue le stress, quand des émotions me bousculent, je prends le temps de respirer. Quand je passe de longues heures devant un écran, trop statique, je fais régulièrement bouger ma colonne vertébrale, et je prends quelques secondes pour respirer, pour m’étirer les bras, les jambes, et réveiller mon corps. Il s’agit juste d’oser le faire, quand le corps le réclame.
    Et puis c’est en respirant que j’améliore ma vie intime. J’ai appris à détendre mon anus en respirant (et en particulier, en inspirant et en gardant les poumons plutôt pleins, chez moi c’est comme ça que ça marche), à contracter mon sexe (en apnée généralement) ou le détendre (c’est une zone bien musclée chez moi, et qui a tendance à être trop tendue), à expirer pour me détendre et uriner sans pression. Avec mon chat qui me ronronne dans les oreilles, j’ai aussi redécouvert la sensualité du souffle.
    Bref, respirer, on le fait tous, mais ça ne va pas de soi : pensez-y.
  • Les auto-massages.
    On n’a pas tous accès à une personne qui puisse nous masser. Mais si vous avez des mains, avec des doigts, alors vous pouvez déjà vous faire du bien. Si vous ressentez des tensions à certains endroits du corps, ou de la fatigue, il y a quelques gestes simples pour vous masser le visage, le front, le menton, les arêtes du nez, les petits muscles tendus des mâchoires, le cou, les épaules, le bas du dos, le ventre… qui font un bien fou. En Qi Gong on en fait beaucoup. Essayez de trouver des auto-massages qui vous parlent en fonction de vos douleurs du moment. Personnellement, je fais presque tous les matins une petite routine de massage du visage rapide, pour me réveiller (en plus du massage du cuir chevelu en me brossant les cheveux) : ça peut être l’occasion d’appliquer un peu de crème hydratante au passage, si vous avez comme moi la peau sèche après la douche. Massages du ventre quand la digestion est un peu compliquée, massage des épaules et du cou quand je me sens un peu raide au bureau. A vous d’adapter selon vos activités.
  • Pratiquer une activité sportive régulière.
    Ca ne m’était pas paru essentiel pendant longtemps, mais c’est vrai qu’en avoir une, ça fait du bien, surtout quand on prend de l’âge.
    Encore faut-il trouver une activité qui vous fasse plaisir, vous motive, vous donne envie de recommencer semaine après semaine, sans vous faire de mal. Depuis que j’ai commencé à faire de la danse une fois par semaine, je sens que j’ai trouvé un équilibre pour mon corps qui lui convient bien, me donne de l’énergie, fait disparaître mes douleurs musculo-squelettiques, tout en me procurant beaucoup de joie et de plaisir, en retrouvant les copines chaque semaine, et en dansant sur de la musique que j’aime. A vous d’adapter selon vos envies. Comme dirait ma sœur, le traitement, c’est le mouvement.
    J’ai aussi lu quelque part qu’entraîner le cœur, c’est important. La danse n’est pas extrêmement cardio, mais du coup je complète avec de la randonnée en montagne de temps en temps. Quand j’ai l’impression que mon cœur va exploser, je me dis que je débouche mes artères. Alors qu’on m’avait toujours dit que si je faisais battre très vite le cœur de quelqu’un en lui faisant peur, il risquait un infarctus! Vous voyez, moi j’aime bien que mon cœur batte très fort, et ben c’est bon pour lui, en fait.

Enfin, faites attention à vous, quand même. Et bon printemps! 🌸🌼🌷

Mon premier spectacle

J’ai fait ma première représentation de danse en juin dernier.
Autant vous dire que je voulais écrire ce billet juste après, et… deux mois sont passés sans que je m’en rende compte. Dr House n’y est certes pas pour rien, mais vu le nombre de brouillons de billets que j’ai accumulés ces derniers mois / années, je pense qu’il y a d’autres petits soucis de temps (vu que je n’ai commencé mon visionnage de masse que mi juillet).

Bref, ce blog fête bientôt ses 5 ans, j’ai plein de choses à écrire, et j’en écrirai sûrement quelques unes.

Mon premier spectacle…
Ce n’est pas la première fois que j’ai un public (mais là, ils sont vachement plus nombreux quand même).
Ca doit être la 856ème fois que je danse ces chorégraphies (un peu moins pour la seconde, qu’on a commencée en milieu d’année).
Ce n’est pas la première fois que je montre mon ventre, mes épaules et mes cuisses à des inconnus (et parfois bien plus à vrai dire).

C’est ma première année de danse orientale.
Ma première scène, ma première fois de l’autre côté du rideau.
La première fois que je me change dans les coulisses… enfin presque. Ca me rappelle de vieux souvenirs, d’un spectacle qu’on avait fait en CE1, où on traversait les mers du Sud pour tomber sur une sorcière et des démons, le tout en ombres chinoises, ou quelque chose comme ça. Les ombres chinoises, je ne sais pas si ça compte, mais je n’avais pas le rôle que je voulais, et je ne me rappelle pas du moment où on jouait. Alors ça ne compte pas. C’est aujourd’hui, ma première scène.

Mais je reconnais bien mon état psychologique et émotionnel, c’est exactement le même qu’alors. On dirait que je suis une petite fille. Le cortisol du stress coule dans mes veines, et me rend insensible, calme, sereine, presque froide. J’ai du mal à bouger, je reste tranquillement dans un coin des coulisses. J’ai déjà abandonné l’idée de suivre le reste du groupe, qui sautille et court partout comme des lapins fous. Certains doivent bouger pour calmer leurs nerfs. Moi aussi je bouge : je m’échauffe les chevilles et les poignets, un peu la nuque. Ca suffira bien.

L’une des danseuses est une sorcière, enfin une autre en plus de moi. Elle propose à la plus surexcitée de nos danseuses une séance de méditation, axée sur l’ancrage et la respiration. C’est bien trop difficile de rester en place pour la petite puce, qui met vite fin à l’exercice pour repartir dans sa course en ronds sautillants.

On s’est toutes parées de nos habits de lumière, brassières chatoyantes aux immenses décolletés, jupes fendues jusqu’au nombril, strass et paillettes, bijoux clinquants qui attirent l’œil. La sorcière qui est aussi peintre a dessiné des volutes et des arabesques colorées sur celles qui en manquaient. On a mis du maquillage presque coordonné, de mon côté ça ressemble plutôt à des peintures de guerre.
On a fait des petits trucs de groupe, répété quelques pas de nos chorégraphies (moi ça me rassure), et en attendant notre tour, on s’occupe des autres petits danseurs de ce spectacle multi danses et multi niveaux, de ceux qui sont perdus, ceux qu’il faut contenir, ceux qui veulent ajouter des fleurs à leur bandeau, ceux qui n’arrivent pas à rentrer dans leur t shirt de spectacle.

Je m’étonne à être aussi calme, le contraste avec les autres danseuses est manifeste. Je crois qu’il n’y a que moi qui arrive à suivre où on en est sur la liste des morceaux prévus au programme. Mes amies danseuses trépignent. Elles se sont un peu décomposées au fil du temps. La prof semble être un peu dans le même état que moi, sauf qu’elle plane et ne gère pas le reste du groupe. Dans une situation de stress, c’est souvent chacun pour soi!

C’est le tour du groupe juste avant nous, il ne nous reste que quelques minutes avant de passer sur scène. J’aimerais bien que les gens arrêtent de me parler, j’ai besoin de me concentrer. Je ne réponds plus, de toute façon. J’écoute. Je suis à fond. J’entends déjà la musique dans ma tête. Je la connais par cœur, mon cerveau sait jouer tous les instruments. Je n’arrête pas de l’entendre dans ma tête, cette musique. C’est la musique annonciatrice de quelque chose d’extraordinaire… De mon premier spectacle.

Et puis c’est notre tour, ça y est. On nous dit de monter sur scène, la moitié des danseuses n’ont pas entendu, moi j’y vais. Je suis tout devant, mes amis me font des signes et m’interpellent. Je ne les cherche pas du regard, je n’y vois rien de toute façon, on a les lumières dans la figure, et eux sont dans le noir. J’ai besoin de me concentrer, plus que jamais. La musique va partir, et…

Ah ben elle est partie sans nous. Le morceau commence bizarrement, il manque les premières notes, on est toutes déboussolées. Pas de panique, dans un bel ensemble, on rattrape les quelques pas en courant, sans montrer l’ombre d’un doute. Il faut dire qu’on n’a pas arrêté de s’adapter et de rattraper des choses pendant les répétitions, on se trompait tout le temps! On est entraînées à improviser, et c’est tant mieux, je n’en ai jamais douté. Un brin de frustration quand même, d’habitude c’est nous qui nous trompons, pas la musique…

La danse se passe bien. Je m’impressionne à rester encore calme. Ce n’est pas un moment inoubliable, à bien y repenser, pas comme on pourrait l’imaginer. Je danse bien, je ne fais pas d’erreur sur cette choré que je maîtrise. C’est comme à nos répètes finalement. On danse, on s’éclate. Les gens sont ravis. Je verrai plus tard sur la vidéo qu’on brille de mille feux et de mille couleurs, c’est vraiment exceptionnel. Mais pour nous, c’est un vendredi soir, finalement. Je ne sais pas encore jouer avec le public, je ne le sens peut-être pas bien, c’est normal, c’est mon premier spectacle. Je me demande si c’est différent quand on en a fait plein.

En tout cas, pendant les semaines qui suivent, j’ai une petite musique qui me trotte souvent en tête. Surtout dans les moments de stress, un air de flûte, de violons et de tambourin. C’est la petite musique qui m’apaise, qui me signale que quelque chose est en train de se passer, quelque chose d’important, et que tout ira bien.

Toqués

Il est difficile de croire que tu es le résultat de millions d’années d’évolution.

Hobbes

Le monde est une jungle! La vie est entropique, le désordre augmente naturellement. C’est compliqué pour nous pauvres humains de comprendre et d’embrasser tout ce bordel chaotique, sans logique. Certains l’acceptent plus facilement que d’autres.

Mais on a tous besoin à notre échelle d’ordonner quelque peu ce monde, comme dirait Monk. De lui donner un peu de sens, pour en faire quelque chose d’abordable ou de compréhensible, au moins en partie ; à défaut de quoi on n’a plus qu’à laisser tomber, et s’abandonner à la folie.
Chacun fait ça à sa manière, selon son caractère, ses goûts, ses habitudes. On range, on taille, on aménage, on se fait de la place pour circuler, pour respirer, on arrange, on optimise, on personnalise… On essaie d’entretenir son environnement direct, en sachant très bien que si on cesse de le faire, en très peu de temps on ne verra même plus que quelqu’un avait essayé d’ordonner tout ce bazar. L’entropie défait tous nos rangements, tous nos systèmes, et elle est à l’oeuvre dans les maisons, les villes, tout comme dans les boîtes de jeux de société avec plein de petites pièces et de cartes dedans.

Alors qu’est-ce qui fait que ces tendances somme toute très naturelles à l’ordre (oui enfin naturelles, ça dépend pour qui bien sûr) se transforment parfois en tis, ou en tocs?
« Toc toc! Bonjour, c’est Madame Névrose! Je peux entrer? »

Pourquoi est-ce que quand je suis stressée, je me ronge les peaux des doigts ou les ongles?
Ca peut être difficile à comprendre pour les gens qui ne ressentent pas ce « besoin ». Je sens vaguement que c’est lié au fait que de manière générale, j’aime bien que mes doigts soient « propres », qu’il n’y ait pas de petits bouts qui dépassent et accrochent les étoffes ou griffent la peau. Cela ne m’empêche pas de faire des travaux manuels salissants, simplement après, je nettoie et j’entretiens mes mains.
Mais dans les moments où je suis stressée, cet « entretien » devient inconscient, et largement plus problématique si je me mets à utiliser mes dents. Dans ce cas au lieu de couper et limer proprement, j’arrache et je génère encore plus de morceaux qui dépassent que je n’en enlève. C’est un cercle vicieux ensuite, qui si je n’y prends garde débouche rapidement sur des blessures aux doigts qui saignent et qui m’handicapent. Et ça ne diminue pas mon stress, au contraire! M’abîmer les mains me stresse encore plus. C’est vraiment juste contre productif et désagréable.
Alors à défaut de comprendre vraiment pourquoi je me ronge les doigts, j’essaie de changer mes habitudes. Si j’ai besoin que mes doigts soient « propres », mais qu’il ne faut pas que j’utilise mes dents pour éviter que ça dérape, je m’arrange pour avoir toujours accès à un coupe ongles et à une lime en métal. J’en ai sur mon bureau, et j’ai un autre ensemble dans mon sac à main (comme ça si j’en perds un, je ne me retrouve pas sans matériel non plus). En plus, je m’autorise à les sortir même au travail, qui est quand même le premier endroit où je dois gérer mon stress quand on y pense. Et pour juguler l’aspect peaux sèches qui dépassent, j’essaie de m’hydrater les mains régulièrement. Pareil, les crèmes hydratantes sont sur mon bureau et dans mon sac à main. Avec ces quelques petites choses très simples, je n’ai presque plus de problèmes à ce sujet. (J’aurais presque pu en parler dans mes astuces beauté dis donc!)

Je ne suis pas la seule à avoir cette petite manie, loin de là. Et j’en connais d’autres, qui sous le coup du stress, peuvent se grattent l’intérieur des coudes et des poignets jusqu’au sang par exemple. C’est plutôt un tic qu’un toc, apparemment, c’est à dire qu’il s’agit d’un geste répété involontaire, mais pas lié à une obsession. Il y a plein d’autres tics : se tripoter les cheveux, se racler la gorge… Certains sont tout à fait bénins, alors que d’autres peuvent occasionner une gêne pour soi ou pour autrui.

Et puis après, il y a les tocs. Je ne saisissais pas bien la nuance, alors j’ai été chercher un peu de documentation. Apparemment, les tocs sont des gestes ou des réactions plus élaborés que les tics, et en lien avec une obsession.
L’obsession de marcher sur les carreaux et éviter les joints. L’obsession de tout compter, par exemple compter les marches des escaliers. L’obsession de la propreté, qui passe généralement par se laver les mains tout le temps. L’obsession que toutes les cartes soient dans le même sens, que tous les couverts aient la même forme… Ces comportements sont davantage volontaires, et il semblerait qu’ils soient liés à une angoisse ou une anxiété (ce qui revient plus ou moins à un stress constant, qui a élu domicile à l’intérieur de nous, et dont on ne peut plus se défaire).
(source) « Les obsessions tournent souvent autour de la peur de la contamination, du besoin de symétrie et d’exactitude, ou encore des doutes répétés, et se manifestent par des compulsions de vérification (vérifier plusieurs fois que la lumière est éteinte, que la porte est fermée), des rituels de lavage ou de comptage. On parle de TOC, quand ces troubles durent au moins une heure par jour et ont un retentissement négatif important sur la vie sociale. »
(Bon, une heure par jour, je pense que même les plus névrosés d’entre vous n’en sont pas là, alors on se détend!)
« Les personnes qui ont des traits anxieux comme l’hyperémotivité, le perfectionnisme, l’inquiétude, l’hypercontrôle ou l’introversion seront peut-être plus disposées à développer des TOC. »
(Je ne comprends pas bien ce que l’introversion vient faire ici… Il faudra que je creuse le sujet dans un autre billet.)

Même des petits tocs de ce genre peuvent devenir un problème quand ils affectent nos relations avec les autres. Pour quelqu’un qui a l’obsession de la symétrie, difficile de vivre avec quelqu’un qui ne l’a pas, par exemple, en tout cas ça peut demander de gros efforts – des deux côtés.
Ca m’étonne toujours de voir à quel point nos cerveaux peuvent fonctionner différemment selon les personnes. Au fond on ne vit pas dans le même monde. On perçoit tous la réalité différemment, on y réagit tous différemment, et on a tous raison, dans notre propre logique. Ca peut paraître un peu triste, mais comprendre et accepter cet état de fait permet de mieux nous adapter, pour vivre ensemble agréablement.

Et vous, c’est quoi vos tocs?

Stress et anxiété

« S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème. »

Je suis stressée en ce moment. Il y a des changements un peu lourds que je subis pas mal et qui s’étalent dans le temps, le boulot qui en rajoute une couche par moments, voilà, rien que de très classique somme toute. Une poussée de psoriasis et quelques insomnies plus tard, me voilà en train de me renseigner sur le stress et l’anxiété.

L’anxiété, vous devez en avoir entendu parler je suppose ces dernières années, avec les crises sanitaire, économique, politique : ce contexte dit anxiogène, c’est-à-dire générant de l’anxiété. (Non, c’est pas ta dire)
Mais du coup le stress, l’anxiété, ça ne serait pas un peu la même chose? On s’inquiète, on se prend la tête, on flippe, on stresse, on angoisse, à l’échelle du pays, à l’échelle du monde même. Vous savez c’est quoi la différence entre le stress et l’anxiété, vous?

Bon en fait c’est simple, le stress c’est une réaction de notre organisme à une pression ou contrainte de l’environnement, et l’anxiété c’est une réaction au stress. On est bien avancés avec ça.
En fait c’est un peu comme la différence entre une émotion et un sentiment. Le stress c’est l’émotion de base, je subis une pression et ça me stresse, c’est ponctuel à propos d’un événement. Comme l’émotion, qui est courte dans le temps et disparait ensuite, sans laisser de trace.
Le sentiment c’est aussi quelque chose que je ressens, mais ça se construit dans le temps, et ça reste après. L’anxiété c’est comme ça aussi, de ce que je comprends ce sont en quelque sorte les traces qui restent après le passage du stress. C’est le stress qui s’installe, qui n’est plus en lien du coup avec le facteur de stress d’origine, et qui peut devenir obsédant. Bien sûr tout dépend de l’intensité de cette anxiété.

Il y a des subtilités du coup. Une certaine dose de stress et même d’anxiété sont normales : notre environnement est amené à évoluer et nous avec, on subit donc des pressions, on s’adapte, et on le « sent passer ». Mais trop d’anxiété, ça devient le trouble anxieux, une maladie mentale. Et il peut même y avoir de l’anxiété en l’absence de stress, ce qui n’est pas très bon signe a priori.

Il y a des symptômes connus qui montrent du stress ou de l’anxiété : maux de ventre, fatigue, palpitations… J’ai l’impression que le stress peut aussi nous bloquer le dos, ou provoquer tout un tas de dysfonctionnements annexes.
Un autre élément caractéristique ce sont les attaques de panique, aussi appelées crise d’angoisse. Sensation d’étouffer, panique complète, le cerveau semble disjoncter : c’est bien décrit dans cette page. Les crises d’angoisse dénotent un niveau ponctuellement élevé de stress ou d’anxiété, mais cela peut arriver à tout le monde, elles ne sont pas forcément caractéristiques d’une maladie mentale.
Le trouble anxieux apparaît lorsqu’on ressent une anxiété excessive, qui a un impact négatif important sur notre vie, ou quand on ressent de l’anxiété sans stress, ou en continu. Comme pour toute maladie mentale, il est conseillé de se faire aider par des professionnels, qui peuvent proposer un traitement.

Vous voilà un peu mieux informés sur l’anxiété. Tout ça me fait penser qu’il vaut sûrement mieux limiter autant que possible son impact sur nous. Nous avons besoin d’être informés pour prendre des décisions éclairées, que ce soit au sujet de la vie publique ou privée, ce qui peut être source de stress. Mais nous avons aussi besoin de vivre sereinement le reste du temps. On peut essayer de contrôler les moyens par lesquels l’information nous arrive : regarder les news une fois par semaine, ou juste 10 minutes par jour, seulement écouter la radio dans la voiture, se contenter de ce qui est relayé par nos proches, quitter les réseaux sociaux…
On peut aussi déplorer que les médias et les communications gouvernementales soient aussi anxiogènes. Des messages de guerre, de clivage social… Ces communications délétères pour le tissu social appuient sur nos peurs, et exacerbent encore le contexte et son caractère angoissant. Personnellement je m’en tiens aussi loin que possible…
Globalement on peut faire un certain nombre de choses pour entretenir sa santé mentale : il s’agit principalement d’hygiène de vie, de saines habitudes et de bons réflexes. Vous trouverez dans cette page quelques exemples.

L’isolement de chacun est de plus en plus la norme, avec les confinements et le télétravail obligatoires, la distanciation sociale sous toutes ses formes. Nécessaire ou pas, cet isolement a en tout cas des conséquences évidentes sur les êtres sociaux que nous sommes. Je connais de plus en plus de personnes souffrant d’une maladie mentale diagnostiquée. Les psychologues sont pris d’assaut depuis le début du Covid, et dans certains pays les délais de prise en charge se comptent en mois.
Peut-être que plutôt que se monter les uns contre les autres, on peut s’entraider. On n’est pas forcément tous d’accord, mais on est plus forts ensemble. Et si vous côtoyez des personnes souffrant d’une maladie mentale, dépression, anxiété ou toute autre forme de trouble mental, il y a quelques conseils ici.

Ne nous laissons pas submerger par l’anxiété, elle ne nous apporte rien de bon.
Prenez soin de vous!
Et vous, est-ce que vous vous sentez stressés?

Void

Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi.

Litanie contre la peur du rituel Bene Gesserit

Depuis un certain temps déjà j’ai entamé plusieurs actions afin selon l’expression consacrée de « me retrouver ». Je me suis mis doucement à la méditation, je n’accepte plus qu’on me manque de respect, j’essaie d’entreprendre des projets qui me tiennent à cœur…

La méditation est plus compliquée que je ne le pensais, mais elle m’a permis de me rendre compte du nombre incroyable de choses qui pouvaient passer dans ma tête, et donc à quel point je pouvais avoir du mal à me concentrer. Elle m’a aussi permis de confirmer mon absence totale de contrôle sur ma respiration, qui s’avère des plus erratique – je me suis surpris, en pensant à un truc, à avoir ma respiration bloquée, comme si mon corps avait oublié de respirer.

Aujourd’hui j’ai mis en place les tables de mon stand dans le festival auquel je participe ce week-end. J’étais content, fier même, de pouvoir y participer. Puis je l’ai senti.

Un vide. Absolu. Terrifiant. Comme si je n’avais plus rien en moi. Comme si il n’y avait plus rien de moi. Toute la négativité qui peuple mon esprit s’est répandue dans mon corps. Un vide presque palpable tellement il était présent.

Je me suis posé toutes les questions possibles pour essayer de comprendre. Est-ce le mal du pays? Cette fille que j’espérais voir et qui m’a annoncé que non le jour même? L’angoisse de l’échec? Les problèmes à la maison?

Je n’ai aucune réponse. Je ne peux que le laisser passer, mais je dois avouer que c’est terrifiant comme sensation de se perdre dans soi-même.

Et vous, quel vide vous hante?

Vieillir

Je me disais en janvier qu’il y avait de plus en plus de personnes qui me manquaient. Que peut-être, vieillir, c’était avoir de plus en plus de gens qui me manquent. Des amis perdus de vue, des amours rompus. Que ma vie commençait à ressembler à un gruyère, plein de trous, et que j’aimais pas trop trop ça, aussi.

Le polyamour, pour moi, c’est la liberté d’aimer, mais aussi s’affranchir de l’obligation de se quitter pour partir faire autre chose. Dans mon idéal, le polyamour, c’est ne plus perdre personne. Alors oui, ça ne se passe pas toujours comme ça en vrai. Il peut toujours y avoir des raisons de se perdre. D’ailleurs parfois, il y a aussi des raisons de se retrouver.

Je me demande si je vieillis. J’ai pris mon deuxième cheveu blanc en ce début d’année. Le premier était apparu quand j’avais perdu un grand amour de ma vie. Le second est apparu 5 ou 6 ans après, quand j’ai perdu un autre grand amour de ma vie. C’est quand même marrant, ces cheveux blancs qui poussent à des moments stratégiques. C’est loin de me faire une jolie mèche à la Malicia ou à la Polgara, pas encore. Disons que je ne vais pas trop chercher à avoir une mèche entière… Perdre autant de grands amours de ma vie, je n’y survivrais pas.

Je réfléchis à ce que je veux faire de mon corps en ce moment. Réflexion qui a commencé en même temps que j’envisageais d’avoir des enfants, qui a continué quand ça n’a pas marché. Réflexion qui me suivra encore longtemps je crois, alimentée en ce moment par ma lecture (Le corps des femmes, que je vous conseille fortement). Ce corps, j’en prends soin depuis toujours et j’ai commencé il y a déjà un moment à le décorer, à lui rendre hommage. J’en apprécie la liberté, quand j’ai envie de voyager, de rencontrer de nouvelles personnes. J’ai aussi envie d’orner encore mon corps, de le célébrer.

Je vois autour de moi des gens qui sont parents, il parait que ça fait vieillir ça. Franchement, je ne les trouve pas plus vieillis que ça. Je suppose que c’est quand les enfants grandissent, que les parents vieillissent, quand les enfants ont 20 ou 30 ans, et que ça les ramène autant en arrière, ça doit donner un coup de vieux. Moi, quand je regarde 5 ans en arrière, ça me semble déjà une éternité. Alors que regarder 20 ou 30 ans en arrière, ben… j’étais une gamine, je suppose que ça me donne un coup de jeune.

Il se passe tellement de choses en juste une année. J’ai l’impression de vivre, pas de vieillir, et je suppose que c’est un peu de ça qu’il s’agit. Je propose qu’on ne s’arrête simplement pas de vivre, pour ne pas vieillir. Qu’est-ce que vous en pensez?

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