Sorcières

Grâce à mon pipi magique, j’ai sorti un arbre de la buissonneté relative.

Un apprenti magicien

Il y a douze ans, je faisais des recherches sur les chasses aux sorcières, l’empoisonnement à l’ergot de seigle et Salem. Il y a plus de vingt ans, je jouais sorcière sur sorcière, sur Diablo 2. Ma fascination pour ces femmes de pouvoir et de puissance ne s’est en fait jamais démentie.
Et cela fait sûrement bien longtemps qu’on me qualifie de sorcière. Tout autant que l’extra-terrestre de mon enfance, le surnom de sorcière semble exprimer des sentiments assez mystérieux et un peu effrayants, ceux qu’inspire une fille intelligente, silencieuse, qui se tient à l’écart des autres, éprise d’indépendance et de tolérance.

Ce surnom de sorcière, je l’ai revendiqué aussi tôt que j’ai pu. A l’origine, cela désignait pour moi les sorcières du Bene Gesserit, ces femmes aussi impressionnantes de pouvoir que de détermination de l’univers de Dune. Enfant, avec cette image en tête, je ne me qualifiais pas de sorcière moi-même, je voulais juste en devenir une quand je serais grande (voire, vieille).
Et puis on m’a appelée sorcière lorsque j’étais adulte. Des amis l’ont fait, des amoureux. Bien des années après, j’ai fini par l’intégrer. Par me rendre à l’évidence, je suppose. Si autant de personnes différentes et qui me connaissent bien disent que je suis une sorcière, et même des gens qui ne me connaissent pas trop, peut-être que j’ai le droit de penser que j’en suis une.
C’a été vraiment difficile. Il a fallu vraiment, vraiment, beaucoup, qu’on me le dise, et qu’on me le répète.

Je ne sais pas trop quand j’ai commencé à me qualifier de sorcière, mais c’est assez récent. 5 ans je pense. Il me semble que c’est à ce moment que je l’ai incorporé dans les pseudos que j’utilise, dans mon identité en fait. C’est devenu quelque chose qui fait partie de moi, banal en quelque sorte à présent, c’est comme de dire que je suis une femme. Je suis une ensorceleuse envoûtante, une sorcière wiccane, animiste et polyamoureuse.
D’abord il a fallu que je me rende compte que les sorcières existent. Il y a huit ans, j’en ai rencontré une à mon boulot, enfin, lors d’une sortie organisée par le boulot ; mais je l’avais déjà repérée avant ça, avec sa magnifique chevelure longue et argentée flottant au vent, ses tenues de lumière et son aura de magie solaire qui lui donnait facilement +10 en charisme et en mana.
A l’époque je n’aurais pas osé qualifier quiconque de sorcière. Mais c’était tellement fort, tellement manifeste, que j’ai fini par lui en parler. J’imagine qu’elle a ri! Je ne sais plus très bien. Je crois qu’on ne lui avait jamais dit ça, mais que ça lui plaisait bien, d’être une sorcière. Elle m’a dit que je pouvais dire qu’elle était une sorcière, en tout cas (ça tombait bien, je ne m’en étais pas vraiment privée).

C’était donc la première femme que j’ai appelée sorcière. Pour moi, elle est une sorcière medium, une mère dragon, dont la sentence peut tomber et résonner comme un coup de tonnerre. Par elle le Monde parle, elle l’incarne.
J’en ai rencontré beaucoup d’autres! Des sorcières qui ne se désignent pas elles-mêmes comme sorcières, mais le pensent, ou l’espèrent, et qui dessinent des sorcières. Une amie qui était une sorcière puissante et maléfique dans une vie antérieure. Une apprentie sorcière puissante, qui a peur de ses pouvoirs. Et j’ai de plus en plus de personnes autour de moi qui s’intéressent à la magie, l’ésotérisme. Qui font de la divination, des rituels sacrés, qui ont un autel, marquent les sabbats et les esbats, ou qui espèrent que leurs filles deviendront des sorcières.
Quand le vent souffle en tempête et fait voler mes cheveux, c’est un temps de sorcière! Faire que les gens se retrouvent, se rencontrent, c’est mon pouvoir de sorcière. Quand Halloween arrive, on se déguise en sorcières. Quand on rentre le soir, on retrouve sa sorcière bien-aimée, qui est rentrée en balai magique. J’aimerais bien avoir un tapis volant!

Et vous, vous connaissez des sorcières? C’est quoi votre pouvoir de sorcière? Et quelle place a l’ésotérisme dans votre vie?

Harem

Etre ensemble, c’est, pour nous, être à la fois libres comme dans la solitude, joyeux comme en société.

Charlotte Brontë

Parfois je me sens puissante, comme une reine, une impératrice. Dans ces moments-là, je m’imagine dans un beau palais, avec des escaliers monumentaux et des œuvres d’art exquises, des lustres en cristal et de la vaisselle en argent ciselé, une cour intérieure et des bassins, un jardin luxuriant, et tout un tas de gens autour de moi, du personnel, mais aussi un harem évidemment.

Dans mon harem il y aurait plein de gens, une collection de personnes attirantes pour une raison ou une autre, pas mal désœuvrées et toujours partantes pour une discussion, une activité, un câlin ou un gratin dauphinois. Ils s’entendraient bien, se feraient des blagues ou des tours plus ou moins pendables, comploteraient et se battraient pour avoir mes faveurs.

Dans mon harem (avec quelques clichés repris du harem personnel d’une amie 😊), il y aurait :

– une sorcière puissante aux longs cheveux auburn, habillée en gothique, sombre, avec un côté vampire très séduisant.

– un japonais qui serait un guerrier endurci. Mais je ferais fondre son cœur, et on passerait des nuit à boire sur la terrasse en regardant la lune. Il s’appellerait Ren.

– une chinoise aux cheveux longs, aux robes en soie très échancrées et sexy, mystérieuse, qui se bat avec tout un tas d’armes différentes cachées un peu partout sur elle. Vicieuse, elle adore comploter.

– un surfeur blond aux yeux bleus avec de jolis bras musclés, doux et rassurants, qui sent le sable chaud, bien bronzé, et qui dit des trucs philosophiques un peu cons.

– une polynésienne très belle, enjouée et gracieuse, avec qui je pourrais danser et apprendre à faire du surf, et qui adore faire des massages.

– un prince perse. Il se prendrait trop au sérieux et aurait un égo surdimensionné, que je rabaisserais volontiers.

– une grande rousse aux yeux verts, avec des cheveux bouclés. Timide, tendre et à l’écoute, elle s’appellerait Alma et écrirait des poèmes.

– une black aux courbes de rêve et aux lèvres envoutantes, en robe de soirée pailletée, qui chante avec une voix profonde et sensuelle.

– un DJ métis aux yeux dorés, très svelte, tatoué, qui fait du parkour et des cocktails.

– une pilote aux cheveux courts et noirs avec un undercut, qui invente des armes et d’autres trucs.

– un rat de bibliothèque qui ne sait pas qu’il est super canon, portes des lunettes et est très maladroit.

– une hippie artiste un peu autiste, blonde et qui rigole tout le temps, très émotive, qui s’appellerait Ambre.

– un cowboy justicier très indépendant, intègre, et qui tire avant de poser des questions, avec un accent du Midwest.

– une danseuse étoile très jeune et fragile, mais aussi très souple et soumise.

– une serveuse hispanique avec de beaux cheveux noirs longs et ondulés, une robe qui se boutonne tout du long, et qui manie l’humour et l’ironie avec ses clients.

– un jardinier un peu péquenaud qui fait des blagues salaces, avec de la force, un peu paresseux, et un charme rugueux et désuet.

– une boxeuse déterminée et compétitive, brune, qui ne fait pas semblant quand elle frappe, avec de la colère en elle, et qui s’appelle Jade.

– un agent secret très intelligent et stratège, qui pourrait venir me sauver dans un bunker souterrain, hyper loyal et un peu abîmé par la vie.

– une infirmière aux cheveux blonds très clairs, aux yeux bleus, et qui irradie de gentillesse et de douceur. On se sent bien dans son aura, sa lumière.

– un catcheur qui a toujours la pêche et de bonne humeur, avec qui il y aurait facilement de la tension sexuelle en combat. Il s’appellerait Franck.

– une courtisane indienne envoûtante, avec un troisième œil rouge sang, un bel accent indien, des bracelets dorés, et qui s’appelle Shiva.

– un guerrier viking aux cheveux longs et joliment tressés, à la tenue fort décorée avec ceinture ornée, cape et une hache au flanc. Il met des heures à se préparer le matin et use de ruse au combat.

Et vous, à quoi il ressemble, votre harem de rêve? 🙂

Attributs phalliques

Le mariage, c’est quand l’homme et la femme décident de ne faire plus qu’un. Les problèmes commencent quand ils décident de choisir lequel.

Le chat

Je dois bien avouer que je ne savais pas trop de quoi parler quand j’ai commencé ce billet, avec ce titre. Je voulais parler de trucs vibrants pelviens, du concept de prendre quelqu’un et d’être pris… J’y reviendrai peut-être un peu plus loin. En fait, ça m’évoque le sujet du féminisme.

J’ai répondu récemment sur facebook à la question « est-ce que vous vous considérez féministe? », et « quelles sont les valeurs féministes qui vous parlent particulièrement? » (respectivement, « oui », et « vous allez voir je vous en parle dans ce billet ») et ça m’a un peu fait réfléchir (tiens, en parlant de répondre à des questions pour en faire ensuite des billets, il faudrait que je refasse un tour sur Quora à l’occase).

Il y a pas mal de valeurs que je considère comme féministes qui me tiennent très à cœur :

  • Le droit de chacune et chacun à avoir la sexualité qu’il ou elle souhaite, qu’elle soit (très) active, inexistante, ou toutes les possibilités possibles du spectre, et sans qu’on lui colle une image dessus pour autant, que ce soit celle de pute, de frigide, de coureur de jupons… Alors oui je pense particulièrement aux femmes, mais les préjugés sur les hommes je les mets dans le même sac. Moi-même j’ai encore parfois du mal à me dissocier de cette image, et quand je suis allée en club libertin, je pensais que la raison pour laquelle mon compagnon était plutôt contre, c’était parce que ça me dévaloriserait à ses yeux, que mon « appétit sexuel » ferait de moi une « traînée » avec laquelle il ne voudrait peut-être plus avoir des projets de vie, ou partager une intimité. C’était pas ça en fait, mais ce qu’on peut dire, c’est que les préjugés ont la vie dure, et qu’ils peuvent revenir pointer le bout de leur nez sans crier gare, même quand on a une pensée plutôt positive sur le sexe.
    Bien sûr, si vous avez une sexualité active, voire plusieurs partenaires, pensez à vous protéger, à en parler à votre médecin, votre gynéco, et prenez soin de vous.
    Et puis tout aussi important, avoir la sexualité qu’on veut en termes de genre qui nous attire (homo, hétéro, bi, etc), de pratiques qui nous plaisent (bdsm ou autres déviances) en restant dans le respect de l’autre. C’est là que je reboucle avec l’idée de prendre et d’être pris. Il y a un aspect évidemment masculin / féminin à cette thématique, et c’est très libérateur je trouve de franchir cette dichotomie, en tant que femme de sauter dans un strap-on et de prendre quelqu’un (moi je pensais pas que ça me plairait, et en fait je trouve que c’est très excitant!), en tant qu’homme d’être pris (et d’en éprouver du plaisir, prostate aidant). Et s’affranchir un peu de son genre, de temps en temps.
  • Toujours dans le domaine de faire ce qu’on veut de son corps, il y a deux autres sujets connexes : porter les fringues qu’on veut, d’abord, et là je dois dire qu’en tant que femme je me sens plutôt avantagée dans ce domaine, vue l’étendue des possibilités : je peux m’habiller très léger en été sans que mon employeur y trouve à redire, mettre des jupes, des pantalons, des chaussures de toute forme, avec ou sans talons, des accessoires, des décolletés… La moitié de ma garde-robe n’est pas tout à fait appropriée pour le travail, mais globalement j’ai un vaste choix. Là ce que j’aimerais, c’est que les hommes aient accès à tout ce choix également, et que les costards-cravates disparaissent de la surface de la terre, c’est tellement triste comme vêtement (et en été, tellement inconfortable).
    Après, on a beau dire que l’habit ne fait pas le moine, on est souvent jugé sur son apparence, j’en suis consciente. Etre sapé comme on l’entend mais de manière appropriée en fonction des circonstances, ça veut dire aussi qu’on peut essayer de s’habiller élégamment pour faire une première impression positive sur un employeur ou un rencard. Mais en tout cas, le minimum est que les interactions restent respectueuses, et le choix de vêtements, de coiffure, de piercings, rien n’excuse le fait d’agresser quelqu’un dans la rue ou ailleurs, que ce soit verbalement, physiquement, sexuellement, et c’est là que les femmes se retrouvent du mauvais côté de la balance, avec toutes les autres personnes victimes de discrimination généralisée (trans, gays, etc…).
  • Et puis que chacun et chacune puisse faire ce qu’il ou elle veut avec ses poils. Avec ses cheveux, sa barbe, ses poils aux jambes, aux aisselles, au pubis… Et que les hommes comme les femmes soient libres de s’épiler, raser, tailler, ou non. Personnellement j’aime trop la sensation de ma peau douce pour ne pas me raser, mais c’est vraiment ça l’idée, que les femmes aient le choix, et à vrai dire, que les hommes aient le choix aussi – il n’y a pas que les cyclistes qui peuvent se raser les jambes, pas que les naturistes qui peuvent se raser les couilles. Les hommes aux cheveux longs sont encore trop discriminés, particulièrement les enfants j’ai l’impression. Il y a de plus en plus de femmes qui montrent leur poil aux jambes, et même si je préfère les miennes glabres, j’admire chacune de ces femmes, je les soutiens inconditionnellement. Je vois des jambes poilues d’hommes à longueur de journée sans y trouver à redire, je les masse et les caresse même avec un certain plaisir, alors est-ce que ça fait la moindre différence quand c’est sur des femmes, au fond?
  • Et puis un vaste sujet qui me tient à cœur aussi, c’est l’indépendance, l’autonomie des femmes. Avoir plus de femmes visibles dans la sphère publique, des femmes dans des positions de pouvoir. L’égalité salariale, mais aussi sur les opportunités de carrière, les congés parentaux. Mon employeur est plutôt actif à ce sujet, mais même ici, on manque de femmes dans le top-management. Je rêve d’une femme président de la République française (et compétente, et qui ne fasse pas trop de conneries! Je sais, c’est beaucoup demander…)
    Et j’ai envie d’utiliser mon propre pouvoir, mes propres ressources, pour sponsoriser l’autonomie d’autres femmes, dans l’esprit de solidarité féminine.
    Il y a pas mal d’initiatives à ce sujet, je pense notamment au test de Bechdel, qui met en évidence la sous-représentation des femmes dans les films (ou dans toute oeuvre de fiction), et particulièrement parmi les protagonistes. C’est tout bête, et tellement parlant. Ça m’a donné envie de vivre des aventures avec des copines. De faire nos propres histoires sans mecs dedans. C’est vrai que je le faisais trop peu.
    Et un jour, quand je serai grande (…), je me lancerai dans la politique! Haha!

Et vous, est-ce que vous vous qualifiez de féministe? Quelles valeurs féministes sont importantes pour vous?

La puissance

« Quand tu étais enfant, tu croyais qu’un mage était un homme qui avait le pouvoir de tout faire. Je l’ai cru moi aussi, autrefois. Nous l’avons tous cru. La vérité, c’est qu’à mesure que le véritable pouvoir d’un homme grandit et que ses connaissances s’étendent, le chemin qu’il peut suivre se fait toujours plus étroit, jusqu’à ce qu’il n’ait finalement plus d’autre choix que de faire ce qu’il doit faire, et le faire pleinement… » (Terremer)

J’ai ce brouillon d’article depuis longtemps, que j’avais intitulé « la puissance ». Je voulais parler de cette puissance féminine, sacrée, un peu magique, que je sens parfois en moi, qui m’anime, et que je vois parfois chez l’autre, qui m’attire. Mais aussi la puissance animale, la présence hypnotique de certains de mes amis. Et le brouillon est resté là longtemps, parce que c’est difficile d’en parler ; j’avais besoin de ressentir de la puissance pour pouvoir la décrire, sans avoir l’impression de mentir.

Ça fait quelque temps que je ne me sens pas très puissante, plutôt le contraire, souvent impuissante, je suppose. Une suite de gens qui m’ont laissée tomber, de choix faits par d’autres auxquels j’ai dû m’adapter, quand mes propres choix devenaient plus ténus à chaque fois.
Pourtant c’est resté en moi, cette sensation de puissance, elle me manquait, et sans la chercher je me languissais d’elle. C’est un peu une question de faire mes propres choix, mais pas que. Il s’agit aussi d’avoir des gens autour de moi qui me nourrissent, et de mettre en oeuvre et consolider mes propres ressources.

Mon énergie n’a fait que remonter, au printemps, avec le retour de la lumière, et le « retour de l’être aimé » (quel cliché, mais je ne vois pas de mots plus justes) ; et puis le confinement a aidé, le télétravail au soleil, être dehors, m’aérer le corps et l’esprit. A présent avec l’été, le déconfinement, les week-ends en vadrouille, les vacances, passer du temps dehors, dans le monde, ça m’énergise. Un nouvel amant, un nouveau tatouage… Je me sens puissante, vibrante. Engagée, pleine d’envies, de projets à faire, prête pour l’aventure.
Je mets mon corps en oeuvre, en images, je me sens sexy, et terriblement vivante. Les gens qui me voient me trouvent rayonnante. J’ai envie de jouer de cette puissance, comme on fait jouer ses muscles. Je m’amuse à utiliser mon corps, à le faire travailler, vadrouiller, porter des choses lourdes, bricoler, à le déplacer avec agilité, danser. J’ai un animal bondissant en moi, une présence, qui répond aux animaux des autres. Je me balade nue dès que je peux, et je porte les vêtements les plus légers possibles, peu de sous-vêtements, pour rapprocher ma peau du monde, pour sentir la caresse du soleil, quand mon corps réveillé demande de la sensualité. Je sens le pouvoir que j’ai sur le monde, pour faire des choses, pour faire bouger des choses. Je sens le pouvoir de mon sexe, de l’énergie que je peux déployer, de l’amour que je peux donner.

Je chante à tue-tête dans la voiture, pour sentir la puissance de ma voix, de mes poumons. Je prends les auto-stoppeurs. J’ai envie d’apprendre à jouer un morceau de piano. De me tendre vers les autres, de leur donner de la puissance et de l’indépendance. De dire de quoi j’ai envie, et de voir mes envies se transformer en projets, et en merveilleux souvenirs. J’ai envie de construire, de donner, de tenter ma chance, et de récolter les fruits précieux de l’été, qui me réchaufferont pendant les nuits d’hiver.

Et vous, elle ressemble à quoi, votre puissance?

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer